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Coloquio Internacional "Amerindios y saberes": convocatoria PDF Imprimir E-mail
Escrito por MIMMOC, CRLA, Université de Poitiers   
Jueves, 18 de Abril de 2013 16:04

Universidad de Poitiers, 19-21 de marzo del 2014

Organizado por el MIMMOC (Memoria, Identidades, Marginalidades en el Mundo Occidental Contemporáneo – EA 3812) y el CRLA (Centro de Investigaciones Latinoamericanas - Archivos -CNRS/Universidad de Poitiers, equipo de investigaciones del Instituto de Textos y Manuscritos Modernos; UMR 8132 del CNRS-ENS Universidad de Poitiers), centros de investigación de la Universidad de Poitiers, con la colaboración del CRHIA (Centro de Investigaciones en Historia Internacional y del Atlántico) y del CECIB (Centro de Estudios Canadienses Interuniversitarios de Burdeos), en colaboración con el IEAQ y la cátedra Pres Limousin-Poitou-Charentes de Estudios sobre el Canadá.

Nuestra propuesta de encuentro internacional se enmarca en la continuidad de dos jornadas pasadas ("Amerindios"), realizadas en el 2012 en Poitiers. Dado que busca poner frente a frente y en posición de diálogo nuestro mundo occidental y aquel de los Amerindios, hemos juzgado oportuno articular este encuentro en torno a un campo compartido: aquel de los saberes, ámbito de inovación y desfaz, al igual que el fundamento de nuestras actividades universitarias. Saber del otro, saber sobre el otro, modalidades de producción, de convalidación y comprobación de conocimientos, propiedad intelectual y colectiva…, la dimensión de saberes es a la vez aquello que nos constituye como investigadores, ciudadanos, seres humanos y aquella que nos distingue.

Con el objetivo de dar un marco coherente a un tema tan extenso, el coloquio privilegiará tres ejes de diálogo:

1) las condiciones del conocimiento recíproco del otro, Amerindios y "Occidentales";

2) el lugar que ocupan los Amerindios en aquellos entornos de producción del saber tales como la Universidad y las instituciones de educación superior;

3) el vínculo entre conocimiento científico y saberes tradicionales.

Axe I. Les conditions de la connaissance de l’autre

Dans Race et Histoire, Lévi-Strauss suggérait qu’avant même de songer à tirer profit du style de vie des sociétés voisines, le défi était pour nous de les comprendre et même de les connaître. Cette approche et cet effort de compréhension ont d’abord été portés par les récits de voyage, les écrits des missionnaires, avant de devenir l’apanage du regard professionnel, scientifique de l’ethnologue. Mais il arrive à l’ethnologue lui même, aujourd’hui, de regretter l’absence de chroniques contemporaines : « Seuls les voyageurs jugeaient intéressants, voire frappants, ce qui dans d’autres circonstances serait passé complètement inaperçu. » Quel que soit le support et l’observateur, qu’il s’agisse de littérature ou de sciences humaines, la question reste toujours de se défaire de ses schémas de pensée, de ses préjugés, de se mettre en condition de comprendre ce qui est différent, de « se déplacer », au sens propre comme au sens figuré, pour s’agrandir, élargir son monde et son rapport au monde.

Dans notre actualité, le contexte de la rupture épistémologique du post-colonialisme (ou du paradigme post-colonialiste), il s’agirait aussi d’identifier les points de résistances qui freinent encore la re-connaissance, celle d’une altérité sans -isme : positivisme ou négativisme. Écritures non formatées, anthropologie réciproque, symétrique, mais aussi accès des Amérindiens à la maîtrise de leur image, aux techniques audiovisuelles… sont autant de pistes pour une compréhension de ce qui n’est pas nous, de ce en quoi nous ne nous reconnaissons pas (Patrice Maniglier). Avec une question connexe : pour quels usages ?

Axe II. Amérindiens et lieux institutionnels du savoir

Il renvoie aux politiques, qui varient d’un pays à l’autre, se mettent en place pour remédier à une sous-représentation de l’Amérindien dans les établissements américains. Certaines mesures de discrimination positive ou d’affirmative action font débat dans les deux camps. Les principes se frottent à la pratique, les lois au pragmatisme. L’enjeu n’est toutefois pas seulement de satisfaire une revendication d’égalité ou de réparation post-coloniale, ce qui en soit n’est pas négligeable. Il suppose aussi que cette présence peut changer quelque chose pour tel groupe amérindien comme pour l’établissement d’accueil lui-même. Autrement dit qu’un savoir n’est pas un savoir dans l’absolu, mais aussi un fait culturel ? On voit là qu’une question civique et politique est indissociable de ses présupposés cognitifs et « scientifiques ». L’idée d’un projet commun n’impliquerait-il pas de dépasser une pensée clivée entre approches relativiste et universaliste ?

Axe III. Les rapports sciences / savoirs traditionnels

Le dernier point est aussi le premier qui viendra à l’esprit. Les rapports amérindiens au savoir ont longtemps été assimilés ou réduits à une connaissance magique, aux traditions ancestrales ou chamaniques, voire à une exploitation empirique de la biodiversité locale. Toutes choses apparemment éloignées des méthodes universitaires de traitement de la connaissance, ou à la rigueur dignes d’être rationalisées scientifiquement pour des débouchés sociaux et industriels. Et pourtant l’on connaît l’intérêt des laboratoires pharmaceutiques pour les savoirs phytothérapiques locaux et la médecine « naturelle », ou de l’anthropologie pour l’étude de rapports singuliers au corps.

Quel dialogue en la matière, et quels échanges possibles ?

Ce terrain implique des questions de propriétés intellectuelles (brevets ?) et de maîtrise du sort des communautés, qui dépassent le seul domaine du savoir autochtone (ou non) et peuvent éclairer des discussions plus vastes sur la question du droit du « créateur » et de l’intérêt commun, à l’heure du web deuxième génération… Il conduit aussi à une réflexion sur l’articulation entre « science du concret » et productions de concepts, développement et gestion équilibrée des ressources, ainsi que sur les lieux et procédures d’expertises qui ne sont pas sans rapport avec les points précédents, comme la question des « usages » et de la destinée de nos civilisations…

PROGRAMME PREVISIONNEL

Mercredi 19 mars

1) Premiers contacts et compréhension de l’autre
2) Cosmogonies et spiritualité

Jeudi 20 mars

3) Corps et santé
4) Chamanisme, chefferie, État

Vendredi 21 mars

5) Amérindiens et université, épistémologies ?
6) Susciter la curiosité de l’autre : de l’ethnocentrisme à la re-connaissance

COMITE SCIENTIFIQUE

- Guy Clermont (EHIC -EA 1087 – Espaces Humains et Interactions Culturelles, Limoges)
- Nathalie Kermoal (Faculty of native studies, University of Alberta)
- André Magord (MIMMOC, Poitiers)
- Thibault Martin (Université du Québec en Outaouais, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la gouvernance autochtone du territoire)
- Gilton Mendes (departamento de antropologia, UFAM Universidade Federal do Amazonas, Manaus)
- Michel Riaudel (CRLA, Poitiers)
- Bernadette Rigal-Cellard (CECIB, Bordeaux III)
- Renato Sztutman (departamento de antropologia, USP-FFLCH Universidade de São Paulo - Faculdade de Filosofia, Letras e Ciências Humanas, São Paulo)
- Laurent Vidal (CRHIA, La Rochelle)

DATE LIMITE DE SOUMISSION

Les propositions de communication (titre, résumé et présentation de l’auteur) sont à
envoyer avant le 15 novembre 2013 aux organisateurs :
- André Magord, < Esta dirección electrónica esta protegida contra spam bots. Necesita activar JavaScript para visualizarla >
- Michel Riaudel, < Esta dirección electrónica esta protegida contra spam bots. Necesita activar JavaScript para visualizarla >

Pour aller plus loin...

Última actualización el Jueves, 18 de Abril de 2013 16:31
 

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