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Généralités


Monument Inventory Data Standard (MIDAS) PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Lundi, 30 Juillet 2007 18:45

Les monuments font partie de tous les sites archéologiques, ils sont liés aux objets, etc. Au cours du XXème siècle, de nouvelles formes de monuments ont été reconnues: systèmes de communicacion, patrimoine indigène, entre autres. Toutes sont liées à la richesse du patrimoine et au paysage culturel.

Les monuments et édifices ont été un centre d'intérêt populaire et scientifique pendant plus d'un siècle. Aujourd'hui, la quantité d'informations qui ont été recueillies sous forme de rapports, de schémas, de photographies et, de plus en plus, d'informations digitalisées, s'est multipliée. En même temps, le besoin de protéger ces monuments face au développement urbain et aux techniques agricoles à risque pour le patrimoine, au-delà de l'érosion ou de la dégradation des sols. Pour interpréter ce qui est connu, pour le diffuser dans la société, et pour identifier, protéger et gérer ce qui se conserve, un système de gestion organisé accessible, util et adaptatif est nécessaire.

Pour aller plus loin...
Télécharger la troisième édition de Monument Inventory Data Standard [PDF] (en anglais).

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:53
 
Gestion des Projets de Recherche sur le milieu historique PDF Imprimer Envoyer
Écrit par English Heritage   
Lundi, 30 Juillet 2007 17:36
La Gestion de Projets Archéologiques (MAP2 en anglais), est le modèle à suivre pour les projets archéologiques entrepris ou financés par English Heritage depuis sa publication en 1991, et son influence a été décisive au moment d'établir des points de repère et des standards pour la profession dans tout son intégralité.

L'intention de réviser constamment MAP2 à la lumière de l'expérience pratique a toujours été soulignée, ainsi que le fait que d'autres groupes soient en mesure de l'appliquer, de l'interpréter et de développer ses points de référence dans le cadre de leurs propres domaines d'intérêt. Par conséquent, English Heritage revoit à présent le modèle de gestion de projets tel que défini par MAP2, à la lumière des progrès réalisés en matière de gestion de projets, ainsi que du traitement de données en ce qui concerne le domaine du milieu historique, et dans l'intention d'émettre un nouveau guide de gestion de projets.

MAP2 se centre spécifiquement sur l'archéologie de terrain, bien que ses principes soient largement apliquables à tout le domaine du milieu historique. De façon plus particulière, MAP2 établit des exigences formelles selon lesquelles tout projet financé par English Heritage se doit de compter sur un agenda de recherche explicite, d'être dûment plannifié, documenté de façon transparente, et d'être géré avec efficacité; que les résultats soient divulgués de façon appropriée et sous les plus brefs délais; que le potentiel des données soit sujet à une évaluation critique en dehors de l'agenda de recherche et pendant la durée du projet.

Le guide révisé sera construit à partir de ces principes, incluant notamment les ensembles de données et les traditions de recherche ne figurant pas dans les attributions à caractère strictement archéologique de MAP2. Il comprendra tous les domaines de la recherche académique en ce qui concerne le milieu historique, depuis son aspect technique jusqu'aux échelles sociale et économique. Ce guide sera appliquable à la gamme de projets de recherche sur le milieu historique demandés et entrepris par English Heritage. Ces programmes de recherche étudieront les composantes intégrées au paysage du milieu historique, qu'elles soient enterrées, submergées, sur pied, construites; ils auront la finalité stratégique de promouvoir la compréhension, la bonne utilisation et la protection du milieu historique dans le contexte des priorités régionales et nationales actuelles. Le nouveau guide incluera des idées et des pratiques actuelles en ce qui concerne la gestion de projets, et mettra également l'accent sur une approche dynamique et flexible au niveau de la récupération et l'analyse de l'information.

Le nouveau guide se constituera en tant que référence pour tout projet de recherche financé ou entrepris par English Heritage. Il consiste en:
  • les clauses génériques des principes à suivre en matière de recherche sur le milieu historique. Ceci sera opérationnel parallèlement à MAP2 (http://www.english-heritage.org.uk/upload/pdf/management_of_archaeological_projects.pdf) pour les projets financés par EH et ce jusqu'à la production de:
  • un guide de gestion de projets plus complet, qui sera basé sur des informations plus détaillées au sujet de l'application pratique du guide aux divers domaines spécialisés dans le cadre de la recherche sur le milieu historique (archéologie maritime par exemple, ou encore, analyse et enregistrement de structures).
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:54
 
Standards professionnels pour l'archéologie de contrat PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Asociación de Arqueológos Profesionales de la República Argentina   
Lundi, 30 Juillet 2007 17:09

Généralités

1.
L'archéologue ne pourra autoriser la libération d'une aire spécifique sans auparavant s'assurer que ses biens archéologiques ne souffriront d'aucun impact ou effet négatif.

2. L'archéologue devra respecter et remplir les exigences légales -nationales ou provinciales-, ainsi que les dispositions ou recours des organismes locaux -provinciaux ou municipaux-, tant que ceux-ci soient approuvés par la AAPRA ou tout autre organisme reconnu dans le domaine de l'archéologie.

3. Contacter les organismes provinciaux chargés du contrôle du Patrimoine Archéologique, dès qu'il s'avère nécessaire de préparer des projets à développer sous leur jurisdiction.

4. Ne pas interférer dans les travaux d'autres collègues sans auparavant consulter ces-derniers ou arriver à des accords. Par exemple, en superposant des projets sur une aire qui est déjà en cours d'étude par un autre professionnel.

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:54
 
Standards de base pour la pratique archéologique PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Asociación de Arqueológos Profesionales de la República Argentina   
Lundi, 30 Juillet 2007 16:57

A. Standards Généraux

1. Mener à bien l'activité professionnelle sans perdre de vue la conservation et la préservation de la base de biens archéologiques ainsi que son usage adéquat.

2. Assumer un rôle actif et de premier plan en ce qui concerne la prévention d'actions ou effets destructeurs ou perturbateurs sur le registre archéologique par divers agents -anthropiques ou naturels-.

3. Pratiquer des fouilles ou autres actions qui empêchent l'altération du Registre Archéologique uniquement dans des cas pertinents et qui puissent être développés et menés à bien en accord avec un bon niveau scientifique et théorique.

4. Adhérer aux standards scientifiques approuvés conformément aux exigences de la communauté scientifique, de façon telle que à ce que la conservation du Registre Archéologique et/ou la génération d'information et la production de connaissances à partir de celui-ci soit maximisée et optimisée.

Attention: Le point 5 a été retiré et avec les changements mis en place, il passe au Code d'Éthique.

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:55
 
Standards et Lignes Directrices pour la recherche archéologique et l'enregistrement de structures PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institute of Field Archæologists   
Lundi, 30 Juillet 2007 11:55
Les standards et fils directeurs pour la recherche archéologique et l'enregistrement d'édifices et de structures sur pied a été formellement adoptée comme pratique approuvée de l'IFA à l'Assemblée Générale Annuelle de l'Institut, tenue le 11 Septembre 1996. Revue en Septembre 2001.

Les Standards
Tout programme de recherche et d'enregistrement de structures archéologiques déterminera, dans la mesure du possible, la nature du bien archéologique associé à un édifice archéologique, une structure ou un complexe déterminé. Il aura recours à des rapports déjà existants (aussi bien archéologiques qu'historiques), ainsi qu'au travail de terrain. Il sera entrepris dans le cadre de méthodes et de pratiques appropriées qui répondront aux besoins du projet, et rempliront les exigences du Code de Conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de contrats dans l' archéologie de terrain, ainsi qu'aux autres règlements internes de l'IFA. Le programme aboutira en une production de dessins, ainsi que d'un dossier accessible et un rapport.

Définition de l'enregistrement et la recherche sur les structures archéologiques
L'enregistrement et la recherche sur les structures archéologiques (ABIR par ses intiales en anglais), se définit comme programme de travail dont le but recherché est d'étalbir le caractère, l'histoire, la datation, la forme et l'évolution archéologique d'un édifice spécifique, d'une structure ou d'un complexe donné, ainsi que son contexte, incluant ses composantes en sous-sol, sur la terre ferme, en bord de mer ou sous les eaux.

Objectif de l'enregistrement et recherche sur les structures archéologiques
L'objectif de l'ABIR est d'examiner un édifice, une structure ou un complexe donné, ainsi que son contexte, dans le but d'informer au sujet de:
  • la formulation d'une stratégie pour la conservation, la démolition, la réparation ou la gestion d'un édifice, structure ou complexe et son contexte ou
  • de rechercher une meillleure compréhesion, établir un registre durable, analyser les découvertes/le registre, et ensuite divulguer les résultats.
Incidence
L'ABIR est susceptible d'être mise en place dans les cas suivants:
  • avant, pendant et suite à l'achèvement de travaux de réparation, d'altération, de gestion ou de démolition
  • en tant que partie intégrante d'un processus de plannification (dans le contexte du cadre légal national approprié, ce qui inclut un guide de politique de plannification ainsi que la législation associée et/ou une politique de développement plannifiée)
  • dans le cadre d'une aire préservée, où l'enregistrement d'édifices, de structures ou de complexes ainsi que de leur contexte (PPG 15, paragraphe 2.17; voir appendice 6), est susceptible d'aider les autorités locales à définir l'impact d'une proposition déterminée sur l'état de l'aire préservée ainsi que l'estimation de constructions individuelles et de structures d'importance
  • sous les clauses de l'exemption écclésiastique (Édifices classés et Aires préservées), Loi 1994 en rapport aux lieux de culte et à leur système interne de contrôle, ainsi qu'aux dispostitions similaires en Pays de Galles, en Écosse, en Irlande du Nord et au Système de Jurisdiction lié à l'Église des Églises d'Angleterre, issue de la Dispostion de Jurisdiction Écclésiastique de 1991; ou encore à la Disposition de Protection des Cathédrales de 1990 et aux Dipositions Supplémentaires de 1994
  • en tant que partie intégrante d'un Projet d'Impact Environnemental (EIA par ses initiales en anglais) (voir 3.1.11 ci-dessous)
  • comme point de départ ou conjointement à des propositions ou des précisions au sujet de tout travail entrepris sur un édifice, une structure, un complexe et leur contexte (avec un architecte, un ingénieur, un promoteur ou expert-comptable, ou un géomètre par exemple)
  • en tant que partie intégrante d'une stratégie approuvée de réduction de dommages ou de pertes sur un édifice, une structure, un complexe ou leur contexte, incluant le processus de sauvegarde
  • dans le cas d'une démolition contrôlée ou d'une ré-édification
  • conjoitement à tout programme d'expertise archéologique, d'évaluation de terrain ou de fouilles
  • en liaison avec la prépration et la conservation de plans de gestion entrepris par des corps internationaux, nationaux, locaux ou privés; en tant que partie intégrante d'un schéma intégral de gestion de ressources par exempple, dans un musée, ou tout contexte relié, ou dans le cas où un édifice soit en danger
  • dans le contexte de l'interpértation et la présentation du site au public
  • dans le cadre d'un programme de recherche n'étant pas issu d'une menace spécifique allant à l'encontre du bien archéologique
  • dans le contexte d'une menace provenant d'agents naturels
  • en tant que partie intégrante d'un plan de réduction de risques de désastres naturels comme moyen de garantie contre toute perte ou dommage
L'ABIR est donc susceptible d'être soutenue par un certain nombre d'individus divers ou d'organisations, incluant les autorités locales de plannification, les corporations d'avis nationales, les agences gouvernementales, des propriétaires privées, des agents de développement et leurs partenaires, des chercheurs archéologues et architectes, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:55
 
Standards et lignes directrices pour le suivi d'archéologie de sauvetage PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institute of Field Archaeologists   
Mardi, 24 Juillet 2007 21:58
Les Standards et lignes directrices pour le suivi d'archéologie de sauvetage ont été officiellement adoptés par le IFA (Institute of Field Arhcaeologists, ndt), lors de l'Assemblée Générale de l'Institut, tenue le 14 octobre 1994. Revu en septembre 2001.

Les Standards
Un suivi d'archéologie de sauvetage enregistrera tout matériel archéologique au cours de son étude, dans le cadre d'une zone spécifique, au moyen de méthodes et de techniques définies. Celles-ci devront s'ajuster aux objectifs du projet, et répondre aux exigences du Code de Conduite, du Code officiel de régulation de projets contractuels dans l'archéologie de terrain, ainsi qu'aux règlements intérieurs de l'IFA.

Définition du suivi d'archéologie de sauvetage
Le suivi d'archéologie de sauvetage se définit en tant que programme d'observation et de recherche mené à bien au cours de toute opération n'ayant pas été développée dans un contexte archéologique. Ce qui implique donc toute zone spécifique ou site sur la terre ferme, au bord de mer ou sous les eaux, là où des dépôts de vestiges archéologiques courent le risque d'être altérés ou détruits. Le programme sera suivi de la préparation d'un bilan et d'un dossier dûment classé. Cette définition, ainsi que les standards, ne s'appliquent pas à l'observation fortuite, ni au suivi de tout type de préservation de restes mené à bien in situ.

Objectif du suivi d'archéologie de sauvetage
Les objectifs du suivi d'archéologie de sauvetage sont:
  • permettre, dans la mesure du possible, la préservation des dépôts de vestiges archéologiques à travers le registre de ces-derniers, et dans le cas où leur présence ou absence ne puisse être déterminée (ou définie avec la précision nécessaire) en dehors de projets publics ou autres travaux potentiellement destructeurs
  • fournir une occasion à l'auteur du suivi, de signaler aux parties intéressées, si besoin est et ce avant la destruction du matériel en question, que face à une découverte archéologique, le manque de moyens alloués au suivi archéologique ne permet pas de soutenir le traitement des données dans le cadre de standards satisfaisants et adéquats.
Un suivi d'archéologie de sauvetage n'a pas pour objectif de réduire les exigences requises pour des fouilles ou le processus de préservation de dépôts connus ou supposés, mais bien de guider -et non remplacer- toute exigence issue de fouilles aléatoires ou de tout proccessus de préservation d'éventuels dépôts.
L'objectif d'un suivi d'archéologie de sauvetage est de définir et de rendre diponible de l'information sur le matériel archéologique existant sur un site déterminé.

Incidence:
Un suivi d'archéologie de sauvetage est susceptible d’être mené à bien dans le cadre des situations suivantes:
  • En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
  • Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
  • Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.4)
  • En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
    Un suivi d'archéologie de sauvetage doit donc être promu ou subventionné par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:55
 
Standards et lignes directrices pour la récupération, la documentation, la conservation et l'analyse du matériel archéologique PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institute of Field Archaeologists   
Vendredi, 20 Juillet 2007 18:49
Les matériaux en question incluent tout type d’artéfact archéologique recueilli, les matériaux de construction, des résidus de fabrication, les matières premières, les restes biologiques (restes humains inclus), ainsi que tout reste de matière organique, communément désigné sous l’appellation de «matériaux mis à jour».
Les standards et lignes directrices pour la récupération, la documentation, la conservation et l’analyse du matériel archéologique ont été officiellement adoptés par l’IFA (Institute of Field Archaeologists, ndt), lors de son Assemblée Annuelle du 6 septembre 2001.

Les Standards
La récupération, documentation, conservation et analyse de matériaux archéologiques (désormais appelés «étude des matériaux mis à jour») sera suivie de la configuration d’un dossier dûment classé, stable, et accessible, qui fera appel à des méthodes et à des techniques adéquates. L’étude des matériaux mis à jour sera suivie de un ou plusieurs rapports destinés à être divulgués. Les méthodes et les techniques employées devront satisfaire les objectifs définis par tout projet dans le cadre desquels s’inscriront totalement ou partiellement les matériaux mis à jour, ainsi que les exigences du Code de Conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi qu’aux autres lois règlements intérieurs de l’Institut des Archéologues de Terrain.

Définition de l'étude des matériaux mis à jour
L’étude des matériaux mis à jour se définit par l’ensemble des procédés de récupération, sélection, nettoyage, étiquetage, conservation, enregistrement, analyse, interprétation et préparation à un entreposage permanent des matériaux sauvegardés dans le cadre du travail archéologique de terrain, dans le but de la divulgation des données recueillies. Le terme «matériaux mis à jour» vise à inclure tout artéfact, matériau de construction, résidu de fabrication, matière première, reste biologique (restes humains inclus), ainsi que tout reste de matière organique.

Objectif de l’étude des matériaux mis à jour
L’étude des matériaux mis à jour cherche à comprendre les sociétés et leur environnement, non seulement au niveau d’un site archéologique déterminé, mais aussi à échelle locale, régionale, nationale ou internationale. Les résultats de cette étude doivent être documentés, et idéalement divulgués sous la forme de un ou de plusieurs compte rendus publics. L’étude des matériaux mis à jour favorise également la création d’une documentation stable, dûment classée et documentée, accessible, servant éventuellement de base à la recherche actuelle et à venir. L’étude des matériaux archéologiques contribue à orienter les stratégies de conservation, préservation, récupération, dissémination, présentation, éducation et gestion, ainsi que les contextes et politiques de recherche à échelle locale, régionale, nationale et internationale.

Incidence de l’étude des matériaux mis à jour
Les études de matériaux mis à jour sont susceptibles d’être mis en place dans le cadre des situations suivantes:
  • Comme partie intégrante d’une évaluation de terrain, de fouilles, du suivi ou de la configuration d’un projet, ainsi que de l’enregistrement de données
  • Comme partie intégrante d’un programme d’analyse de matériaux archéologiques
  • Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien archéologique
  • Dans le contexte de l’interprétation et présentation des matériaux en question au public
  • En tant que résultat des demandes formulées par les membres du public
  • En tant que résultat du processus permanent de conservation et entretien de collections dans le contexte d’un entreposage à long terme
  • En tant que résultat des exigences légales de protection du patrimoine et de l’héritage culture
L’étude des matériaux mis à jour doit donc être promue ou subventionnée par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:16
 
Archéologie et conservation historique: recueil des standards et lignes directrices PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Secretary of the Interior of the USA   
Mercredi, 18 Juillet 2007 18:15
La Documentation archéologique est une série d’actions appliquée aux biens d’intérêt archéologique. La documentation et les biens en question peuvent se présenter sur quelques-uns ou sur tous les niveaux de planification, identification, évaluation et traitement de données. La nature et le niveau de documentation sont dictés par chaque ensemble spécifique de circonstances. La documentation archéologique se concentre dans les activités telles que la recherche d’archives, l’observation et l’enregistrement de ruines de surface, l’observation (directement, au moyen de fouilles, ou indirectement, au moyen de capteurs à distance), ou de restes en sous-sol. La documentation archéologique est employée dans le but de recueillir de l’information sur des biens individuels historiques ou des ensembles de biens. Elle est guidée par un cadre d’objectifs et de méthodes dérivées du processus de planification, et fait appel à des antécédents, en ce qui concerne l’évaluation de l’importance du projet par exemple. La documentation archéologique peut être envisagée sous forme d’enrichissement à plusieurs types de traitement de données, ce qui inclut la recherche, l’interprétation, la reconstruction, la stabilisation et la récupération d’informations, en particulier au moment d’équilibrer les pertes d’informations archéologiques issues de la reconstruction des données. Il est important de s’assurer que les informations ne se répètent pas dans le cadre du développement de la documentation.

 

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:14
 
La classification : définitions et systèmes PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mercredi, 18 Juillet 2007 17:03
"Employez les normes appropriées pour cataloguer, gérer et partager l'information sur vos collections. Métadonnées, vocabulaire, catalogage, échange, procédures, recherche et organismes, etc." (Patrimoine Canadien)

À de nombreuses reprises, j'ai pu lire dans les rapport de fouilles des erreurs ou l'utilisation abusive ou éronnées des termes techniques décrivant le matériel archéologique, les sites ou diverses techniques. Peut-être par manque de rigueur scientifique, simplicité ou méconaissance.

À ma connaissance, les archéologues n'ont pas développé de système de classification logique. La majorité utilisent les systèmes de classification proposés par les musées. Utiliser une classification et un vocabulaire précis est très important dans nos disciplines — où la descritption occupe une place importante — car cela permet de '"parler de la même chose", de définir, comparer ou oposer le matériel présent dans les collections publiques ou privées, le matériel mis au jour lors des campagne de terrain...

Parmi l'ensemble des systèmes de classification et description, la Société des Musées Québecois, du Patrimoine Canadien (Canada) et de la Réunion des Musées Nationaux (France) proposent des glossaires et des systèmes de classification logique reconnus par les professionnels.

Pour aller plus loin...
Le système de classification Info-Muse pour l''ethnologie, l'histoire et l'archéologie (en anglais ou français)
Les Normes de l'Institut du Patrimoine Canadien (en anglais ou français)
Les définitions des techniques, médiums et supports de la Réunion des Musées Nationaux [RTF] (en français)

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:56
 
Standards et lignes directrices des fouilles archéologiques PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institute of Field Archæologists   
Mercredi, 18 Juillet 2007 14:05
Les Standards et lignes directrices des fouilles archéologiques ont été officiellement approuvés par l’IFA (Institute of Field Archaeologists, ndt), lors de son Assemblée Annuelle du 22 septembre 1995.

Les Standards
Une fouille archéologique déterminera et enregistrera tout bien archéologique situé dans une région précise, au moyen de méthodes et de techniques définies. Celles-ci rempliront les objectifs définis par le projet, et répondront aux exigences du Code de Conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi qu’aux autres règlements intérieurs de l’IFA. Elle sera suivie d’un ou de plusieurs compte rendus et d’un registre dûment classé et accessible.

Définition d'une fouille
La fouille archéologique se définit comme un programme de terrain contrôlé et intrusif ayant des objectifs de recherche définis, visant à examiner, enregistrer et interpréter les dépôts archéologiques, les ensembles et les structures et, si besoin est, les artéfacts récupérés, les écofacts et autres vestiges situés dans une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Les données produites et les objets recueillis au cours du travail de terrain seront étudiés, et les résultats de cette étude, publiés de façon détaillée, en accord avec les objectifs du projet.

Objectif des fouilles
L’objectif des fouilles archéologiques est d’examiner un bien archéologique dans une zone ou site déterminé, dans le cadre d’objectifs de recherche précis, qui cherchent à mieux comprendre et à compiler les vestiges de ce bien, à l’analyser et à interpréter les résultats de cette analyse, avant de les divulguer.

Incidence
L’évaluation théorique est susceptible d’être mise en place dans le cadre des situations suivantes :
  • En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
  • Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
  • Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.3 ci-dessous)
  • En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
  • Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien archéologique
  • En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Les fouilles archéologiques doivent donc être promues ou subventionnées par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:12
 
Guide de Gestion des Archives Archéologiques en cas de sinistre PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 17 Juillet 2007 16:59

En septembre 2004, l’Institut of Field Archæologists (UK) à publié un Guide pour la gestion des vestiges et archives archéologiques en cas de sinistre et/ou de catastrophes naturelles.

De tels outils sont indispensables à toutes les institutions travaillant dans le domaine culturel (principalement les institutions possédant sous leur responsabilité des réserves de matériel archéologique ou les archives des projets de recherche). Dans un pays tel l’Équateur, exposé à de possibles catastrophes (volcanisme, inondations, tremblement de terre, etc.) , il est essentiel pour les institutions culturelles de réfléchir et de mettre en place des plans de protection et de gestion des risques.

La publication de l’Institut of Field Archæologists propose également des solutions aux entreprises ou organisations privées accueillant temporairement des biens culturels pour restauration, conservation, inventaires… Ce guide ne doit pas s’appliquer mécaniquement. Il doit être adapté au pays, à l’organisme, et aux savoir-faire et aux connaissances de ses membres.

Le guide de Gestion des archives archéologiques en cas de sinistre détaille, point par point, les pré-requis nécessaires à l’établissement d’un plan de gestion ainsi que les méthodes et procédures à suivre dans de tel cas. Il ne propose pas de solutions uniques, clé-en-main. Les idées et solutions présentées doivent être adaptées à la taille des réserves, à la taille des institutions et aux risques encourus afin d’être sûr que celles-ci soient les mieux adaptées à chaque situations rencontrées.

Pour aller plus loin…
Télécharger le Guide de Gestion des Archives Archéologiques en cas de sinistre [PDF] (en anglais)

Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:11
 
Standards et lignes directrices pour l'évaluation de l'archéologie de terrain PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institue of Field Archæologists   
Mardi, 17 Juillet 2007 15:41
Les standards et lignes directrices pour l’évaluation de l’archéologie de terrain ont été officiellement adoptés et approuvés lors de l’Assemblée Générale Annuelle de l’Institut tenue le 14 octobre 1994.

Les Standards
Une évaluation d’archéologie de terrain déterminera, dans la mesure du possible, la nature d’un bien archéologique dans une région spécifique, et en fonction d’une utilisation pertinente des méthodes et techniques mises en place. Celles-ci rempliront les objectifs établis du projet, ainsi que les paramètres du Code de conduite, du Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi que les autres lois annexes de l’IFA.

Définition de l'évaluation de terrain
Une évaluation d’archéologie de terrain se définit en tant que programme limité de travail de terrain intrusif ou non-intrusif visant à établir la présence ou l’absence d’ensembles archéologiques, de structures, de dépôts, d’artéfacts ou d’écofacts dans une zone ou site spécifique situés sur la terre ferme, au bord de mer ou sous les eaux. Si de tels restes archéologiques sont présents, des évaluations de terrain détermineront leur aspect, leur étendue, leur qualité et état de conservation, et faciliteront un compte-rendu de leur valeur dans un contexte local, régional, national ou international, selon le cas.

Objectif de l'évaluation de terrain
L’objectif de l’évaluation de l’archéologie de terrain est d’obtenir de l’information au sujet d’un bien archéologique au sein d’une zone ou d’un site précis (ce qui inclut des variables de présence/absence, l’aspect du site, son étendue, son ancienneté, son intégrité, son état de préservation et sa qualité), dans le but de réaliser une évaluation de son intérêt dans un contexte adéquat, où soient inclus:
  • La formulation d’une stratégie visant à assurer l’enregistrement, la préservation et la gestion du bien archéologique en question
  • La formulation d’une stratégie visant à évaluer d’éventuelles menaces pouvant porter atteinte au bien archéologique en question
  • La formulation d’une proposition envisageant des recherches archéologiques ultérieures dans le cadre d’un programme de recherche
Incidence
Une évaluation de terrain est susceptible d’être menée à bien dans le cadre des situations suivantes:
  • En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
  • Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
  • Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.7)
  • En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
  • Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien
  • En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Une évaluation d’archéologie de terrain doit donc être promue ou subventionnée par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:10
 
Standards et lignes directrices pour l'évaluation théorique en archéologie PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Institute of Field Archæologists   
Lundi, 16 Juillet 2007 22:19
Les standards et lignes directrices pour l’évaluation théorique en archéologie ont été officiellement approuvés par l’IFA (Institute of Field Archaeologists, ndt), lors de son Assemblée Annuelle du 14 octobre 1994.

Les Standards
Une évaluation théorique déterminera, dans la mesure du possible et en relation avec l’information déjà disponible, la nature d’un bien archéologique présent dans une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Elle sera envisagée à partir de méthodes et de techniques qui répondront aux objectifs établis par le projet, et respectera le Code de Conduite, le Code de pratique officiel pour la régulation de projets contractuels dans l’archéologie de terrain, ainsi que les autres règlements intérieurs de l’IFA.

Définition d'une évaluation théorique
L’évaluation théorique se définit comme programme d’évaluation d’un bien archéologique potentiel ou déjà connu, et situé dans le cadre d’une une région précise, un site, une zone de bord de mer ou sous les eaux. Elle consiste à rassembler l’information écrite, graphique, photographique ou électronique déjà produite, dans le but d’identifier l’aspect éventuel, l’étendue, la qualité et l’intérêt du bien archéologique en question dans un contexte local, régional, national ou international, selon le cas.

Objectif de l'évaluation théorique
L’objectif de l’évaluation de l’archéologie de terrain est d’obtenir de l’information au sujet d’un bien archéologique au sein d’une zone ou d’un site précis (ce qui inclut des variables de présence/absence, l’aspect du site, son étendue, son ancienneté, son intégrité, son état de préservation et sa qualité), dans le but de réaliser une évaluation de son intérêt dans un contexte adéquat, où soient inclus :
  • La formulation d’une stratégie visant à assurer l’enregistrement, la préservation et la gestion du bien archéologique en question
  • La formulation d’une stratégie visant à une recherche ultérieure, intrusive ou non, où l’aspect et la valeur du bien ne soient pas suffisamment définis comme pour permettre une stratégie d’évaluation ou tout autre type de projet
  • La formulation d’une proposition envisageant des recherches archéologiques ultérieures dans le cadre d’un programme de recherche
Incidence
L’évaluation théorique est susceptible d’être mise en place dans le cadre des situations suivantes :
  • En réponse à un projet pouvant éventuellement se poser comme menace pour un bien archéologique
  • Comme partie intégrante d’un projet de planification (dans le cadre des lignes directrices de la politique de planification nationale appropriée et/ou de la politique de développement du plan en question)
  • Comme partie intégrante de l’Évaluation d’Impact Environnemental (EIA en anglais) (voir le point 3.1.7 ci-dessous)
  • En dehors du processus de planification (tel que pour un projet religieux, de lutte contre l’érosion des littoraux, de politiques agricoles, de protection des bois, forêts et campagnes, ou encore pour des travaux d’intérêt public pris en charge par des entreprises tel que défini par la loi)
  • Au sein d’un programme de recherche n’étant pas issu d’une menace spécifique pouvant porter atteinte à un bien archéologique
  • En relation à la préparation de projets de planification entrepris par des corporations privées, locales, nationales ou internationales
Une évaluation théorique doit donc être promue ou subventionnée par une série d’organismes et individus, ce qui inclut les autorités de planification locales, des conseils nationaux, des agents gouvernementaux, des propriétaires fonciers privés, des promoteurs de projets ou leurs agents, des archéologues, etc.
Mise à jour le Mardi, 15 Septembre 2009 04:08
 
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