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Pourquoi est-il nécessaire de connaître le cas de Salango? PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Richard Lunniss   
Jeudi, 28 Mars 2013 00:31

POURQUOI EST-IL NÉCESSAIRE DE CONNAÎTRE LE CAS DE SALANGO?
ou
POURQUOI EST-IL NÉCESSAIRE DE SAVOIR CE QUI S'EST PASSÉ À SALANGO?
ou
À LA RESCOUSSE DU PATRIMOINE CULTUREL ÉQUATORIEN : LE CENTRE CÉRÉMONIEL PRÉCOLOMBIEN DE SALANGO

Dans un article précédent (Lunniss 2011a), j'avais présenté quelques-uns des thèmes les plus généraux illustrés par les données archéologiques récupérées par le Programme d'Anthropologie pour l'Équateur sur le site de Salango, sur le littoral sud de la province de Manabí, entre 1979 et 1989. L'objectif de ce travail était de souligner 1) la gamme variée d'intérêts aussi bien substantiels que théoriques présents tout au long des 5.000 ans d'histoire d'un site précolombien, (2) ce qui avait été obtenu à partir des données récupérées, et (3) ce qu'il reste encore à étudier. Je voudrais désormais me concentrer sur le centre cérémoniel, qui a évolué sur 1.200 ans, depuis le Formatif Récent jusqu'au Développement Régional (soit de 600 av. J.-C. à 600 apr. J.-C), et mettre en avant à quel point il est souhaitable de parachever sa description, son analyse et sa publication, non seulement par elles-mêmes mais parce que, d'un point de vue culturel, scientifique et historique, l’accomplissement de cette tâche est impératif.

Commençons par les fouilles. Quand les murs en terre séchée et les tombes du complexe funéraire Bahía II furent découverts en 1982, il n'existait aucun rapport concernant les fouilles de l'architecture cérémonielle associée à la période en question sur la côte équatorienne. Depuis, exception faite des découvertes de Salango, la situation demeure pratiquement inchangée.

Mise à jour le Dimanche, 07 Avril 2013 10:07
 
Exposition : L'inca et le conquistador au Musée du Quai Branly PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Lundi, 13 Juillet 2015 13:39

Deux hommes, une même ambition. À travers les portraits de l’Inca Atahualpa et du conquistador Francisco Pizarro, l’exposition retrace les moments-clés de la conquête de l'empire Inca et met en scène la rencontre de deux mondes, à l’orée de leur destin.

Années 1520 : l’empire espagnol de Charles Quint, assoiffé d’or et de conquêtes, poursuit son exploration de l’océan Pacifique et du littoral sud-américain entamée une décennie plus tôt. Au même moment côté amérindien, le plus grand empire inca jamais connu – Tawantinsuyu, l’empire des quatre quartiers – mène son expansion sous le règne de Huayna Capac. À la mort de ce dernier, une crise dynastique porte au pouvoir son fils Atahualpa, coïncidant avec l’arrivée sur le territoire péruvien de l’espagnol Francisco Pizarro et de ses conquistadores.

Autour des récits espagnols et indigènes de la conquête, illustrant les parcours parallèles puis l’affrontement de ses deux protagonistes, l’exposition retrace les moments-clés de l’histoire du continent sud-américain. Présentés sous forme de dialogue,les objets incas et hispaniques, les peintures, cartes et gravures d’époque mettent l’accent sur la confrontation de deux mondes radicalement opposés, engagés dans une profonde révolution politique, économique, culturelle et religieuse.

Plus d'informations…
Exposition l'Inca et le Conquistador au Musée du Quai Branly

 
Comment a-t-on su que les sièges manteños... étaient des sièges? PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Catherine Lara   
Dimanche, 01 Février 2015 06:29

La question peut paraître insolite aujourd'hui, mais au début du XXème siècle, il existait plusieurs hypothèses sur l'origine et la fonction de ces emblèmes de la culture manteña. En 1906, Paul Rivet les résume dans son Ethnographie Ancienne de l’Equateur, tout en expliquant comment la découverte de la figurine reproduite ci-dessus permit à Marshall Saville de résoudre cette énigme :

" Nous ne possédons qu’un seul de ces curieux sièges en pierre1 de la province de Manabí, dont l’existence semble avoir été signalée pour la première fois par Villavicencio (422, p. 489) et dont de nombreux spécimens ont été publiés par Bamps (27, pl. 1), par Wiener (435), par Hamy (152, pl. XXXII), par González Suárez (140, Atlas, pl: XXV, fig. 1), par Uhle (407, I, pl. XIV, fig. 17), et surtout par Saville (365, I, pl. IV-XXVII, II, pl. XXXII-XLI). Ces sièges se rencontrent toujours sur le sommet de collines à proximité de la mer ; on en a découvert sur le Cerro de Hojas, le Cerro Jaboncillo, le Cerro Agua Nueva, le Cerro Jupa. De ces collines, ils ont parfois été transportés dans les villes voisines à titre de curiosités, et c’est ce qui explique que certains voyageurs en aient vu à Guayaquil (27, p. 113), que l’exemplaire du Musée de Dresde soit étiqueté Manta, et que notre spécimen (pl. IX, fig. 9) ait été trouvé au petit village d’Atravesado par le soldat Lavie, au cours des opérations de nivellement de la mission de l’Equateur. Dans son ensemble, il rentre dans le type général ; l’animal, qui soutient le siège proprement dit, semble être un puma : c’est là un des motifs décoratifs le plus communément utilisé par les artistes indigènes. Cependant, ce siège diffère par un détail de la plupart de ceux qui ont été publiés : il ne présente pas de bras comme ceux-ci, et la partie sur laquelle on s’asseyait est plate ; malgré la grande brisure qu’elle présente, il est facile de se rendre compte qu’elle avait une forme rectangulaire.

L’usage de ces étranges objets, sur lesquels tous les anciens écrivains sont muets, est resté absolument mystérieux jusqu’aux belles recherches de Saville. En général, on s’accordait à les considérer comme des sièges. Toutefois, González de la Rosa avait émis l’idée qu’il s’agissait d’autels portatifs pour les sacrifices au soleil et à la lune : "C‘ est pour cela, écrivait-il, qu’ils ont la forme d’un croissant qui écrase leurs ennemis ou les êtres malfaisants“ (359, p. 90). En réalité, c’était là une pure hypothèse, et les travaux de Saville ont montré depuis lors que l’appellation première était absolument justifiée. En effet, l’archéologue américain a trouvé au Cerro Jaboncillo (365, II, pl. LXXXVI-LXXXVIII) une série de figurines en argile représentant des individus assis sur ces sièges. L’étude de ces pièces intéressantes lui a en outre permis de déterminer, dans une certaine mesure, le rôle que ces objets pouvaient avoir parmi les anciennes populations de la région. Certains des personnages tiennent dans une main un oiseau et dans l’autre un tube. Or, Cobo (79, IV, p. 135) et Molina (251, p. 13) rapportent qu’une certaine catégorie de sorciers, appelés calparicu, pratiquait la divination en insufflant de l’air dans les poumons d’oiseaux sacrifiés. Saville suppose avec juste raison que ces curieuses terres cuites doivent représenter une scène de sorcellerie similaire et, par suite que les sièges auraient été des accessoires rituels de cérémonies magiques ou religieuses (365, II, p. 206). De fait, il a pu constater qu’ils étaient primitivement rangés en ordre circulaire, en connexion avec les bas-reliefs, les colonnes et les figures humaines et animales si fréquentes dans la région, dans des enclos, sans doute recouverts d’un toit soutenu par des poteaux, qui semblent avoir été des sanctuaires de famille ou des emplacements réservés au culte (365, II, p. 102). Ainsi se trouve précisé l’usage de ces singuliers objets. Deux autres figurines, trouvées dans la même région, au Cerro Jaboncillo et dans les environs de Bahía de Caraques (365, II, pl. XC, fig. 1, pl. CIV, fig. 5), démontrent d’ailleurs la signification symbolique que les figures animales des supports des sièges avaient aux yeux des Indiens : toutes deux représentent un individu debout sur le dos d’un quadrupède représenté dans la même position que dans les oeuvres sculptées. Le caractère rituel d’un de ces objets en particulier ne semble pas douteux et Saville déclare qu’il s’agit certainement d’un brûle-encens (365, II, p. 230).

Des sièges absolument identiques à ceux de Manabí n’ont été rencontrés dans une aucune autre région américaine2 , mais de l’étude comparative très documentée que Saville a faite des objets similaires en bois et en pierre fabriqués par un grand nombre de tribus du Nouveau-Monde, il ressort clairement que les spécimens de la côte équatorienne, malgré leur forme spéciale, ne sauraient en être séparés (365, II, p. 103-123, pl. I-III).

Nous ignorons à quelle tribu il faut attribuer la fabrication de ces sièges, aussi bien que des sculptures si fréquentes le long de la côte de Manabí. L’hypothèse de Wiener (435), suivant laquelle ils seraient l’oeuvre des Cañaris, dont les Colorados actuels seraient les descendants, ne s’appuie sur aucun argument sérieux et est du reste en opposition formelle avec les renseignements précis que nous possédons sur l’habitat de ces deux tribus".

Mise à jour le Jeudi, 19 Mars 2015 09:53
 
V Simposio Latinoamericano de Física y Química en Arqueología, Arte y Conservación de Patrimonio Cultural PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Comité Organizador Lasmac 2015   
Vendredi, 20 Février 2015 10:19
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension.

Hola con todos,

El V Simposio Latinoamericano de Física y Química en Arqueología, Arte y Conservación de Patrimonio Cultural, a realizarse en Quito, Ecuador a fines de octubre.

CONTACTOS E INFORMACIÓN:

Descargar Primera Circular: https://drive.google.com/file/d/0B0p9xRV-ypx1RFFaaXlrMWZvVTQ/view?usp=sharing

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Cámara de Restauradores Museólogos del Ecuador
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Web: http://www.lasmac2015.com
Facebook: https://www.facebook.com/lasmac2015
Google+: https://plus.google.com/u/0/111818007085600944345/posts

Saludos/Greetings
COMITÉ ORGANIZADOR/ORGANIZING COMMITTEE LASMAC 2015

Mise à jour le Vendredi, 20 Février 2015 10:25
 
III Taller de Geoarqueología Latinoamericana Cenizas Holocénicas en Los Andes Septentrionales Quito, Ecuador PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Angelo Constantine   
Vendredi, 20 Février 2015 10:09
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension.

Estimados(a) Colegas:

Nos dirigimos a Ustedes para extender una cordial invitación a participar del III Taller de Geoarqueología Latinoamericana "Cenizas Holocénicas en Los Andes Septentrionales" el mismo que se realizará en la ciudad de Quito - Ecuador entre los días 3 al 7 de Agosto del 2015.

Organiza: Grupo de Estudios Geoarqueológicos de América Latina (GEGAL), Pontificia Universidad Católica del Ecuador (PUCE) y el Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional.

Dirigido a: profesionales y estudiantes de arqueología, geoarqueología, geología, paleoecología y conservación, organizaciones sociales, instituciones públicas y medios de comunicación preocupados por el patrimonio y el medio ambiente.

Coordinadores: Angelo Constantine (GEGAL, Ecuador), Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
María Fernanda Ugalde (PUCE), Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Contacto y dirección para envío de propuestas: Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

III TALLER DE GEOARQUEOLOGÍA LATINOAMERICANA CENIZAS HOLOCÉNICAS EN LOS ANDES SEPTENTRIONALES
QUITO, ECUADOR - 3 A 7 DE AGOSTO DE 2015

El Grupo de Estudios Geoarqueológicos de América Latina (GEGAL), La Escuela de Antropología de la Pontificia Universidad Católica del Ecuador (PUCE) y el Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional (lGPN), invitan al III Taller de Geoarqueología Latinoamericana "Cenizas Holocénicas en Los Andes Septentrionales" que está previsto de realizarse en Quito, Ecuador del 3 al 7 de agosto de 2015, en la Pontificia Universidad Católica del Ecuador.

Ecuador, al encontrarse en el denominado cinturón de fuego del Pacífico Sur contiene información tefro-cronológica importante a partir del Holoceno Temprano. Las erupciones de los volcanes ubicados en las cordilleras Occidental y Oriental, han favorecido la depositación de diferentes niveles de cenizas en el Ecuador continental así como en las islas.

Fue Donald Lathrap en la década de los '80 quien propuso que al menos parte de los hiatos temporales observables en el progresivo desarrollo de las culturas prehispánicas podrían explicarse por causas relacionadas con la actividad volcánica, lo que provocó interés y discusión en la comunidad científica ecuatoriana. Desde entonces y hasta la actualidad, los arqueólogos han trabajado en alguna medida en colaboración con vulcanólogos, quienes tienen adelantados estudios sobre la historia volcánica del territorio. Las cenizas volcánicas identificadas han provisto a los arqueólogos de una lectura crono-estratigráfica a nivel regional e interregional, proporcionando una base de datos de la distribución espacial de éstas.

La propuesta de este seminario es promover la discusión y análisis de los distintos procesos ambientales, geológicos y culturales que conducen a la formación del registro arqueológico en diferentes regiones del territorio, mediante visitas al terreno, laboratorios y mesas de trabajo.

Plazo de presentación para la propuesta de ponencias: 31 de marzo de 2015. El envío de los resúmenes de las presentaciones será posible hasta el 30 de abril de 2015.

Se programa la publicación de las memorias de este taller en el Centro de Publicaciones de la PUCE, Quito.

COORDINADORES:

Coordinadores: Angelo Constantine (GEGAL, Ecuador), Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
María Fernanda Ugalde (PUCE), Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
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4360 objets patrimoniaux provenant d'Italie et issus du trafic illicite retournent en Équateur PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Ministerio de Relaciones Exteriores y Movilidad Humana   
Lundi, 05 Janvier 2015 06:12

Le 22 décembre dernier, l'Institut National du Patrimoine Culturel a accueilli la cérémonie de présentation de 4360 objets patrimoniaux (4076 pièces complètes et 284 fragments) provenant d'Italie et issus de cas de trafic illicite (affaires Norero, Pavesi, Douanes de Gênes et Baronetto).

La cérémonie a compté sur la participation du Ministre de Coordination de la Connaissance et du Talent Humain, Guillaume Long; du Ministre de la Culture et du Patrimoine, Francisco Borja; du Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Leonardo Arízaga, du Président du Comité Technique de Lutte contre le Trafic Illicite de Biens Culturels, Sebastián González; de la Directrice de l'Institut National du Patrimoine Culture, Lucía Chiriboga, entre autres autorités.

“L'importance du patrimoine réside en ce fait qu'il assure la consolidation de notre identité et représente l'héritage que nous avons reçu de nos ancêtres ; il fortifie notre identité équatorienne. Au nom du Ministère des Affaires Étrangères, j'ai le plaisir de souligner les excellentes relations que nous entretenons avec l'Italie -et pour lesquelles nous nous félicitons-, qui ferment ici un cycle d'activités communes couronnées par ce moment historique de rapatriement de notre patrimoine", a manifesté le Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Leonardo Arízaga.

En savoir plus sur le site du Ministère des Affaires Étrangères de l'Équateur

 
I Primer Simposio de Historia de las Ciencias y el Pensamiento Científico en el Ecuador PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Academia Nacional de Historia   
Dimanche, 23 Novembre 2014 03:05
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension.

La Academia Nacional de Historia del Ecuador, con el patrocinio de  YACHAY E.P., realizará  el “I Simposio de Historia de las Ciencias y el Pensamiento Científico en el Ecuador”, en Homenaje al Dr. Plutarco Naranjo (+), ex Director de la Academia, que tendrá lugar en el Auditorio Manuel de Guzmán Polanco, ubicado en la Avenida Seis de Diciembre y Roca, esquina, los días lunes 24 de 08h30 a 18h00 y Martes 25 de noviembre de 09h00 a 18h00.

El objetivo de este Simposio es conocer el estado del conocimiento científico del país, con miras a estimular fortalezas y corregir carencias, pero principalmente, el anhelo de estimular el desarrollo científico y promover el surgimiento de vocaciones científicas en la juventud ecuatoriana.

 

Mise à jour le Dimanche, 23 Novembre 2014 03:14
 
Chinchipe Marañón, les racines d'une identité commune PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Francisco Valdez   
Dimanche, 09 Novembre 2014 15:56

Il y a peu de temps encore, l'histoire ancienne de la Haute Amazonie située à la frontière entre le nord-est du Pérou et le sud-est de l'Equateur était très peu connue, aussi bien au niveau local qu'à l'étranger. Du fait d'une série de facteurs aujourd'hui surmontés, pendant de longues décennies, cette zone difficile d'accès est restée en marge du développement socio-économique et culturel des deux pays. Les études conjointes menées par des chercheurs péruviens et équatoriens depuis 10 ans déjà ont permis de découvrir les racines communes d'une culture millénaire établie tout au long du bassin hydrographique binational Mayo Chinchipe Marañon. Les progrès effectués dans le cadre de ces travaux ont révélé l'importance d'une tradition ancestrale qui est apparue et s'est développée en Haute Amazonie il y a plus de 5000 ans.

Au fil de l'évolution des recherches, les données archéologiques contribuent à mieux connaître la mise en place d'un mode de vie ancestral basé sur la mobilité à travers plusieurs milieux écologiques, dans le but d'optimiser l'accès aux ressources naturelles disponibles tout au long du bassin. La grande diversité du territoire a engendré une interaction complémentaire entre divers groupes, entraînant avec elle un échange de ressources et d'idées. Avec le temps, le développement avant-gardiste d'une série de traits technologiques et idéologiques complexes (céramique, art lapidaire, architecture, etc.) a été partagé par la forêt à la Sierra et la côte Pacifique. Cette interaction continue entre les populations des trois régions naturelles des Andes a débouché sur la consolidation de la civilisation andine.

Mise à jour le Mercredi, 12 Novembre 2014 13:32
 
"LAS CONVENCIONES INTERNACIONALES SOBRE PATRIMONIO CULTURAL RATIFICADAS POR EL ESTADO ECUATORIANO" Conocerlas para aplicarlas PDF Imprimer Envoyer
Écrit par CONAH   
Dimanche, 09 Novembre 2014 12:01
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension.

EL PROGRAMA DE ACTUALIZACIÓN CONTINUA DE
LA CORPORACIÓN NACIONAL DE ARQUEOLOGÍA, ANTROPOLOGÍA E HISTORIA - CONAH

Tiene el agrado de invitar a participar  al Taller

"LAS CONVENCIONES INTERNACIONALES SOBRE PATRIMONIO CULTURAL RATIFICADAS POR EL ESTADO ECUATORIANO"
Conocerlas para aplicarlas

DICTADO POR: MARÍA LUZ ENDERE, Doctora en Arqueología del University College London. Directora del Programa Interdisciplinario de Estudios del Patrimonio de la Unidad Ejecutora INCUAPA ( CONICET - UNICEN ) . Consultora de la UNESCO, Becaria del Programa PROMETEO de la SENESCYT.

FECHA: Lunes , 17 y Martes 18 de NOVIEMBRE de 2014

HORA: 08h00 a 13h00

DURACIÓN: 10 HORAS ( TEÓRICO - PRACTICO)

COSTO: $ 50.oo

LUGAR: QUITO  : INSTITUTO NACIONAL DE PATRIMONIO CULTURAL "SALÓN DE LOS ESCUDOS"

DIRECCIÓN: Colón Oe 1-93 y Avenida 10 de Agosto, "La Circasiana ", Quito

INFORMES: 04 -2269-487/489  (CONTACTO:  PAMELA DEFAZ )

Mise à jour le Dimanche, 09 Novembre 2014 16:56
 
Le Système ABACO de l'Institut National du Patrimoine Culturel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard, Catherine Lara   
Jeudi, 17 Novembre 2011 00:44

Récemment, l’Institut National du Patrimoine Culturel (INPC) a lancé une série d’outils et de base de données, orientés vers la gestion et la recherche sur le patrimoine culturel de l’Équateur, au moyen d’un portail internet spécialisé. Ce système "Sistema de Información para la Gestión del Patrimonio Cultural" se dénomme ABACO (1).

Les objectifs sont les suivants : « Le Système dispose d’une connotation de caractère conceptuel très importante, du fait qu’il ne s’agit pas uniquement d’organiser l’information dans un système informatique de grande capacité et déploiement, mais aussi de le transformer  en un outil national pour la gestion des Patrimoines Matériels et Immatériels; un outil qui permettra, prochainement de conter sur une information géo-référenciée du Patrimoine dans le pays, afin de la visualiser de façon objective dans les projets d'aménagement du territoire que doivent développer les gouvernements autonomes décentralisés dans le cadre du Code Organique d'Aménagement du Territoire, des Autonomies et de la Décentralisation (COOTAD). (...) L'information est organisée en modules et peut être utilisée pour élaborer des statistiques, des cartes, des fiches, etc." (Manuel, p. 2)

Ces outils sont des témoins réels des efforts menés à bien depuis le Décret d'État d'Urgence du Patrimoine qui ont permis, pendant plusieurs mois, à des chercheurs, restaurateurs, conservateurs et autres techniciens, de réaliser plusieurs campagnes sur le terrain et dans les les rayonnages des institutions culturelles afin évaluer l’état de conservation et d’inventorier les biens culturels du pays, ainsi qu’améliorer leurs sécurités.

C'est donc dans ce contexte que l'INPC a ouvert au public son système "ABACO" pour la gestion des biens culturels. Une base de données alimentée par les fiches de l'inventaire des biens culturels qui s'est réalisé au cours des différentes étapes du Décret d'État d'Urgence. C’est une très bonne nouvelle en soi. Les autorités gouvernementales se donnent enfin les moyens de veiller sur le Patrimoine équatorien. De telles bases seront également de grande utilité pour les chercheurs -et le public en général-, qui disposeront de données sur les gisements, les collections et le mobilier appartenant au patrimoine national de manière simple et toujours actualisée. Le portail prétend permettre l’accès à la totalité des fiches de l’inventaire patrimonial avec sa description, localisation, « histoire » scientifique, état de conservation et niveau de pillage/destruction. Cet outil est complémentaire du système géo-référencié de gestion du patrimoine, ouvert il y a quelques mois déjà. De plus, la base ABACO prétend maintenir à jour les informations sur les biens archéologiques mobiliers (localisation, état de conservation, sécurité, « histoire » scientifique et interventions de restauration).

Pour les citoyens équatoriens, il est possible de demander un accès d’utilisateur avec mot de passe. Il semble que pour le moment, cette fonctionnalité soit limitée aux seuls ressortissants équatoriens. En théorie, cela devrait permettre aux utilisateurs d’éditer et actualiser les fiches de la base. Ce point n’a cependant pas pu être vérifié pour le moment.

À première vue, les objectifs du projet et le mode opératoire (portail internet) sont de grand intérêt et permettent de développer efficacement la collaboration entre tous les acteurs et entités liés au patrimoine culturel. Malheureusement, l’interface de consultation et de recherche semble peu intuitive pour les utilisateurs ; toutefois, celle-ci englobe l’ensemble des composantes du patrimoine culturel, matériel et immatériel : Biens Immatériels, Biens Documentaires, Biens Archéologiques, Biens Mobiliers et Biens Immobiliers. Par ailleurs, pour informer les visiteurs, l’INPC a édité un guide destiné aux fonctionnaires des municipalités et qui présente les grandes lignes du portail (2).

Mise à jour le Mercredi, 11 Janvier 2012 08:22
 

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