L'inventaire patrimonial programmé par le Décret d'État d'Urgence a démarré le 25 août dernier sur le Littoral. Alors que le processus touche à sa fin, 7 889 pièces ont été enregistrées dans cette jurisdiction.

Le projet, dont le coût a presque atteint les 3 millions de dollars, a été mené à bien par l'Espol, par l'intermédiaire du Conah (Corporation Nationale d'Archéologie, Anthropologie et Histoire) et sa directrice, Angie Morla, et financé par le Ministère de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel. Le travail a été organisé autour de cinq axes: biens meubles, immobiliers, archéologiques, documentaires et immatériels.

Amelia Sánchez s'assure de la bonne exécution  des travaux. Le manque de personnel spécialisé a été pallié par la formation d'étudiants en provenance de fillières connexes, tel que l'a signalé l'anthropologue et archéologue Marco Suárez. En règle générale, les responsables du projet ont souligné le manque de collaboration de certains collectioneurs, à qui ils ont assuré que leurs biens ne leur seraient pas confisqués. L'inventaire touchera à sa fin le 22 mars.

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