La pièce qui décore le portail en cette occasion est connue traditionnellement comme Taptana. L'objet est de filiation culturelle cañari, avec une utilisation régionale plus ou moins bien localisée dans l'aire comprise au nord-est de l'actuelle ville de Cuenca. Elle a été interprétée comme un plateau de jeu ou un instrument de comptabilité des peuples Cañari, utilisé durant la phase Tacalzhapa (Uhle, 1922). La face principale présente deux parties : la supérieure, en forme de tête, habituellement de forme circulaire ou ovale avec un bord élevé sur son contour formant un réceptacle. Le corps, de forme rectangulaire, présente dans sa partie centrale deux tableaux diagonalement et symétriquement opposés. Chacun d'eux offre une forme de damier, avec 9 petites cases, groupées par 3. On a enregistré des exemplaires en bois et pierre (calcite ou andésite). Sa fonction effective n'est pas connue bien que la tradition les pésente comme des objets ludiques, peut-être utilisés en contextes rituels. Divers auteurs les mentionnent et discutent leurs fonctions possibles (Arriaga, 1965; Uhle, 1922; Vernaeau y Rivet, 1912; Cordero, 1981 y Holm, 1958). Sa présence a également été signalée dans la région comprise entre Chorldeleg et Sigsig (Arriaga, 1922: 61-63; Segarra, 1967: 37), Huancarcuchu (Uhle, 1922: 26-28) Patecte (Vernaeau y Rivet, 1912: 244). Guillermo Segarra, chercheur spécialiste de la culture Cañari signale que de nombreuses haches de cuivre, bronze et or ( tumbaga) provenant du canton Sigsig présentent des damiers similaires, gravés sur leurs faces, démontrant que l'iconographie a pu détenir en outre une signification symbolique géneralisée entre les cañaris. Les travaux réalisés sur le site de Casa Llanos (Sigsig) révélèrent un exemplaire de calcite, à l'intérieur d'une tombe avec matériel céramique associé à la phase Tacalzhapa. Le charbon obtenu dans la tombe à donné une date non-corrigée de 935±180 BP [1115±180 av. J.-C.] (GX-10507, Geochron Laboratories) qui concorde avec la chronologie suggérée par la céramique trouvée (Valdez, 1984).
Referencias Arriaga, Jesús (1922) 1965, Apuntes de arqueología Cañari, Publicaciones de la Universidad de Cuenca, Cuenca. Cordero, Octavio (1920) 1981, El Azuay histórico. Los Cañaris y los Inca Cañaris. Bibliteca Azuaya Nº 4, Editorial Amazonas, Cuenca. Holm, Olaf 1958, Taptana o el ajedrez de Atahualpa, Cuadernos de Historia y Arqueología Nº 8: 3-21, Casa de la Cultura Ecuatoriana, Guayaquil. Segarra, Guillermo, 1967, Monografía elemental del Cantón Sigsig, Editorial Colón, Quito. Uhle, Max, 1922, Sepulturas ricas en oro en la provincia del Azuay, Boletín de la Sociedad Ecuatoriana de Estudios Históricos, 4(12): 108-114, Quito. Valdez, Francisco, 1984, Les vestiges archéologiques de Sigsig, Azuay, Équateur. Un exercice d’interprétation. Disertación doctoral Universidad de Paris X, Nanterre. Verneau, René y Paul. Rivet, 1912, Ethnographie ancienne de l’Équateur, Gauthier-Villars, Paris. |
Commentaires
Concidero que este tablero es un contador matematico muy difundido en las actuales culturas indígenas y en el sistema de educacion intercultural bilingue de país, tiene su origen en la forma de contar números enteros sean positivos o negativos y en la estructura mental de la mayoría de las culturas indígenas del Ecuador, (Bolívar Yantalema, 2004. Taptana Ullkatalpaku.)
En el parque arqueológico de petroglifos ubicado cerca del canton Limón Indanza en la Provincia de Morona Santiago encontramos un significativo número de Taptanas grabadas en la roca, a veces asociadas a figuras antropomorfas y zoomorfas.
Saludos
Todo esta functionando perfectamente. Acabo de comprobar: puedo descargar mapas y entrar al foro.
Si necesita ayuda, llamame mediante el formulario de contacto.
De todas formas ahí les va: 1.- permítannos ver el mapa que no se abre ni con la llave. 2.- Es más a ningún mapa mapa tenemos acceso ¿no existen? Si es así por favor no nos presenten esa "opción"3.- El foro tampoco se abre.