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Éditorial : les succès de 2009 malgré la Cinquième Colonne PDF Imprimer Envoyer
Éditorial
Écrit par Francisco Valdez   
Mercredi, 06 Janvier 2010 03:45

L'année 2009 qui se termine a marqué un point de repère dans la défense et la récupération du patrimoine culturel de la nation équatorienne. Jamais aucun gouvernement n'a tant fait pour sauvegarder l'essence même de l'identité nationale. Le sacrifice de l'Ostensoir de Riobamba a produit un miracle que personne n'espérait plus et qui d'une certaine manière révéla toute la valeur non monétaire que représente le patrimoine matériel et immatériel de notre peuple. La spiritualité millénaire, matérialisée dans une œuvre d'art, par des orfèvres métisses de l'époque coloniale, produisit un symbole fort de la fragilité de ces valeurs. Face à l'avidité et à la négligence qui caractérise l'autre partie de nous même, le patrimoine commence seulement à être protégé. Le Décret d'Urgence Patrimoniale à fait en un an ce que l'État n'avait pas fait en quasi 180 ans de vie républicaine. Nous avons enfin commencé à élaborer sérieusement l'inventaire des ressources patrimoniales, il a été enregistré ainsi 75 050 biens, sites, actes, us et coutumes qui reflètent l'esprit de la nation équatorienne. En accord avec la source officielle, en archéologie, a été enregistré 6 671 sites et 562 collections. Mais l'effort initié ne doit pas terminer avec l'urgence d'un décret, il faut persévérer à la tâche, il faut assumer le défi d'être conscients et constants dans l'étude et la sauvegarde du notre essence vivante, car tous et toutes sommes partie du patrimoine culturel de la nation. Apprenons à nous différencier et à nous respecter dans l'unité républicaine ; car chaque élément est un lien fondamental dans la chaîne systématique de notre culture dans cette première décennie du XXIè siècle.

L'œuvre de l'ancienne ministre Solís et de l'équipe de l'Unité de Gestion, encadrée par l'architecte Olga Woolfson a tracé le chemin et a lancé le défi de continuer à le parcourrir. Nous espérons que la nouvelle Ministre Espinosa sache prendre la posture adéquate et suivre la trace avec une équipe qualifiée. Les professionnels ne s'improvisent pas et les bonnes amitiés ne sont pas toujours les meilleurs gestionnaires de la question culturel. Il ne faut pas oublier les leçon de l'histoire récente.

Dans la bataille de Madrid, durant la Guerre Civile espagnole, quatre colonnes de l'armée franquiste assiégèrent la capitale républicaine. Les défenseurs de la ville résistèrent héroïquement durant plusieurs semaines, mais des groupes fascistes qui s'opposaient depuis l'intérieur, causèrent d'importants torts au sein même de l'effort patriotique. Ces groupes furent nommés la Cinquième Colonne et le terme s'est généralisé pour désigner tous ceux qui part leur actions s'opposent et boycottent depuis l'intérieur, à une cause commune. Plusieurs événements caractérisent des segments bien identifiés du gouvernement de la révolution citoyenne font penser qu'une cinquième colonne opère depuis l'intérieur, pour faire échouer l'aspiration de changement du président Correa. La corruption, l'inefficacité administrative, la recherche de l'intérêt personnel face au bien commun et le dédain des autres sont quelques unes des manifestations de cette cinquième colonne. Soyons prudents, soyons attentifs et sachons les reconnaître à temps, car la responsabilité a toujours été l'affaire de tous.

Mise à jour le Lundi, 25 Janvier 2010 05:51
 

Commentaires  

 
#1 en veremospaco 09-06-2010 17:29
Las amistades corrompen o los profesionales dejan mucho que desear.
Como hacer para que se valore el Patrimonio Cultural, si los mismos arqueólogos no pueden ni verse. El caso del Proyecto Emblemático del QÑ en Cuenca es un claro ejemplo: La amistad de la ex ministrs D.Solis sobre la administracion de la valoración al Dr. M.Estrella decano de la facultad de Ciencias de la Hospitalidad es un caso, que demuestra que faltan arqueólgos, profesionales y sobre todo comprometidos.
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