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Action communautaire et patrimoine archéologique dans "Siete Días" PDF Imprimer Envoyer
Actualités
Écrit par Catherine Lara   
Dimanche, 14 Décembre 2008 16:19

Le supplément "Siete Días" du quotidien El Comercio nous présente cette semaine les cas de cinq communautés situées sur d'anciens sites préhispaniques, qui préservent leur patrimoine archéologique de façons plutôt.... hétérogènes -à en croire ce que rapporte l'article du moins. Il s'agit des communautés de Huaca (province de Carchi), Caranqui (Imbabura), Agua Blanca (Manabí), Las Vegas (Santa Elena), et Ingapirca (Cañar).

À Huaca, ce fut un prêtre intéressé par l'acquisition d'une collection archéologique qui, dans les années 90, débuta dans le village la "récupération de pièces archéologiques". Très vite, les acheteurs se précipitèrent en masse vers le secteur, que l'on disait être un site précolombien sacré. Ainsi, 5 200 pièces furent "récupérées", dont 50 vont aller au musée de site que pensent créer les habitants de la commune. Mais que sont les 5 150 autres pièces devenues? ... D'après un artisan du site, les pièces en question appartiennent aux cultures "Negativo del Carchi" et Pasto (800 a.C.).

Dans le cas de Caranqui, l'on présente le témoignage de Roberth Arrunate, engagé comme assistant par le Fonsal de Ibarra pour fouiller le Inkawasi de Caranqui (Palais de Atahualpa), et comment celui-ci a appris à mettre ce patrimoine en valeur.

Après quoi l'on fait brièvement référence aux vestiges manteños de Agua Blanca, protégés par la communauté qui habite aujourd'hui le site.

Plus au sud, à La Península, le reportage évoque en outre le site de Las Vegas, où un musée de site sous la tutelle de la Banque Centrale a été érigé (l'on ne mentionne pas ici l'action de la communauté), musée qui présente les cultures Las Vegas, Valdivia, Engoroy et Guangala. C'est sur les sites de Las Vegas et sa nécropole, datée entre 8 000 et 4 600 av. J.-C. où furent trouvés les restes des célèbres "amants de Sumpa".

En dernier lieu, Ingapirca: selon le reportage, les communautés locales préservent le site et assurent les visites, mais les vestiges se trouvent sous la tutelle de l'Institut National du Patrimoine Culturel, qui accorde 3 500 dollars mensuels à l'entretien des ruines.

Lire l'article complet dans Siete Días

Mise à jour le Jeudi, 17 Septembre 2009 08:24
 

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