Close
Home Thèses académiques Sierra Les Anciennes Plantations de Chilmá
Les Anciennes Plantations de Chilmá PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Fernando Astudillo Cueva   
Lundi, 26 Mars 2007 13:24

Astudillo, Fernando 2006, Las antiguas Plantaciones de Chilmá, Estudio Arqueobotánico sobre la Agricultura de un Yacimiento Pasto, Tesis de Licenciatura, PUCE.

Résumé:

Plusieurs des communautés agricoles préhispaniques qui firent partie de l'organisation sociale et politique des Pastos en Équateur (800-1500 A.D.), soutinrent un contrôle sur une écologie différente à celle de la Sierra, en gérant et en exploitant l'écologie du piémont occidental, au niveau de la culture et du contrôle d'espaces botaniques particuliers.

Cette disseration détaille les premiers résultats de la composante archéobotanique de la recherche archéologique du projet Chilmá, et obtenus lors de la prospection archéologique du site, d' un point de vue interprétatif; elle propose également les premières idées sur la façon dont se réalisa l'agriculture ancienne à Chilmá.

Les données archéologiques, paleoécologiques (graines, sols), et culturelles (plantes cultivées, céramique, lithique) mettent en évidence cette exploitation et ce contrôle des resources, représentées par des plantes cultivées et sylvestres, dont l'analyse rend compte de la présence de maïs (Zea mays), comme principale espèce cultivée, ainsi qu'une sélection de plantes sylvestres, parmi lesquelles quelques espèces fruitières telles que les fraises (Fragaria vesca), qui se démarquent. De la même façon, deux procédés culturels particuliers de transformation du terrain sont mis en évidence,où l'activité humaine préhispanique entraîna la création d'espaces agricoles, parmi lesquels des terres-pleins aux côtés de terrasses carrées submergées avec des canaux artificiaux qui servirent au draînage des cultures, et des terrasses agricoles sur les flancs des sites.

A partir de cette étude, nous concluons donc que les anciens habitants de Chilmá créèrent deux systèmes spécialisés distincts pour la culture d'espèces particulières, où la culture du maïs (Zea Mays), fut la plus importante à cette époque. D'autre part, la diversité biotique, la fertilité de la terre, l'altitude et le climat de cette zone furent les attraits qui firent que les Pastos maintinrent ces communautés comme productrices d'espèces particulières, dans des milieux différents à ceux des centres politiques et sociaux.

Télécharger la thèse en [PDF]

Mise à jour le Mercredi, 09 Septembre 2009 04:42
 

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

^  top