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Lois et règlementations

Dans cette section sont inclues les principales lois nationales et internationales qui touchent à la gestion du Patrimoine Culturel, ainsi qu'à la règlementation de la pratique archéologique dans le pays. Nous tâcherons de maintenir cette section à jour, grâce à la collaboration désintéressée du cabinet juridique BERMEO EGUIGUREN & RAMÕREZ, Cabinet d'Avocats, et aux soins constants du Dr. Eduardo Bermeo C. ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ). Vous pouvez également suivre les débat ouvert dans notre forum, à la section Reglamentaciones



Convention sur la protection et la promotion de la Diversité des Expressions Culturelles PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 22 Décembre 2009 10:04

La Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, réunie à Paris du 3 au 21 octobre 2005 pour sa 33e session,

Affirmant que la diversité culturelle est une caractéristique inhérente à l’humanité,

Consciente que la diversité culturelle constitue un patrimoine commun de l’humanité et qu’elle devrait être célébrée et préservée au profit de tous,

Sachant que la diversité culturelle crée un monde riche et varié qui élargit les choix possibles, nourrit les capacités et les valeurs humaines, et qu’elle est donc un ressort fondamental du développement durable des communautés, des peuples et des nations,

Rappelant que la diversité culturelle, qui s’épanouit dans un cadre de démocratie, de tolérance, de justice sociale et de respect mutuel entre les peuples et les cultures, est indispensable à la paix et à la sécurité aux plans local, national et international,

Célébrant l’importance de la diversité culturelle pour la pleine réalisation des droits de l’homme et des libertés fondamentales proclamés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments universellement reconnus,

Soulignant la nécessité d’intégrer la culture en tant qu’élément stratégique dans les politiques nationales et internationales de développement, ainsi que dans la coopération internationale pour le développement, en tenant également compte de la Déclaration du Millénaire de l’ONU (2000) qui met l’accent sur l’éradication de la pauvreté,

Considérant que la culture prend diverses formes dans le temps et dans l’espace et que cette diversité s’incarne dans l’originalité et la pluralité des identités ainsi que dans les expressions culturelles des peuples et des sociétés qui constituent l’humanité,

Reconnaissant l’importance des savoirs traditionnels en tant que source de richesse immatérielle et matérielle, et en particulier des systèmes de connaissance des peuples autochtones, et leur contribution positive au développement durable, ainsi que la nécessité d’assurer leur protection et promotion de façon adéquate, 

Reconnaissant la nécessité de prendre des mesures pour protéger la diversité des expressions culturelles, y compris de leurs contenus, en particulier dans des situations où les expressions culturelles peuvent être menacées d’extinction ou de graves altérations,

Soulignant l’importance de la culture pour la cohésion sociale en général, et en particulier sa contribution à l’amélioration du statut et du rôle des femmes dans la société,

Consciente que la diversité culturelle est renforcée par la libre circulation des idées, et qu’elle se nourrit d’échanges constants et d’interactions entre les cultures,

Réaffirmant que la liberté de pensée, d’expression et d’information, ainsi que la diversité des médias, permettent l’épanouissement des expressions culturelles au sein des sociétés,

Reconnaissant que la diversité des expressions culturelles, y compris des expressions culturelles traditionnelles, est un facteur important qui permet aux individus et aux peuples d’exprimer et de partager avec d’autres leurs idées et leurs valeurs,

Rappelant que la diversité linguistique est un élément fondamental de la diversité culturelle, et réaffirmant le rôle fondamental que joue l’éducation dans la protection et la promotion des expressions culturelles,

Considérant l’importance de la vitalité des cultures pour tous, y compris pour les personnes appartenant aux minorités et pour les peuples autochtones, telle qu’elle se manifeste par leur liberté de créer, diffuser et distribuer leurs expressions culturelles traditionnelles et d’y avoir accès de manière à favoriser leur propre développement,

Soulignant le rôle essentiel de l’interaction et de la créativité culturelles, qui nourrissent et renouvellent les expressions culturelles, et renforcent le rôle de ceux qui œuvrent au développement de la culture pour le progrès de la société dans son ensemble,

Reconnaissant l’importance des droits de propriété intellectuelle pour soutenir les personnes qui participent à la créativité culturelle,

Convaincue que les activités, biens et services culturels ont une double nature, économique et culturelle, parce qu’ils sont porteurs d’identités, de valeurs et de sens et qu’ils ne doivent donc pas être traités comme ayant exclusivement une valeur commerciale,

Constatant que les processus de mondialisation, facilités par l’évolution rapide des technologies de l’information et de la communication, s’ils créent les conditions inédites d’une interaction renforcée entre les cultures, représentent aussi un défi pour la diversité culturelle, notamment au regard des risques de déséquilibres entre pays riches et pays pauvres,

Consciente du mandat spécifique confié à l’UNESCO d’assurer le respect de la diversité des cultures et de recommander les accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées par le mot et par l’image,

Se référant aux dispositions des instruments internationaux adoptés par l’UNESCO ayant trait à la diversité culturelle et à l’exercice des droits culturels, et en particulier à la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de 2001,

Adopte, le 20 octobre 2005, la présente Convention.

Mise à jour le Mardi, 22 Décembre 2009 11:03
 
Loi Organique de la Maison de la Culture Équatorienne « Benjamin Carrion » PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 06 Octobre 2009 03:40

PRÉSIDENCE DU CONGRÈS NATIONAL
Quito, 14 décembre 2005
Office No 1593-PCN

Docteur Rubén Darío Espinoza Diaz
Directeur du Registre Officiel
En son bureau.

Monsieur le Directeur : Pour la publication dans le Registre Officiel, conformément aux dispositions de l'article 153 de la Constitution Politique de la République, je vous remets copie recommandée du texte de la LOI ORGANIQUE de la MAISON de la CULTURE ÉQUATORIENNE « BENJAMIN CARRION », que le Congrès National de l'Équateur a examiné, qu'il a approuvé, qu'il a été ratifié en partie dans le texte original et il a été lissé dans une autre, à l'objection partielle du Président Constitutionnel de la République.

Ci-joint aussi la Certification de Monsieur Secrétaire Général du Congrès National, sur les dates des débats respectifs.

Bien à vous,

f.) Dra. Cynthia Viteri de Villamar, Premier Vice-président du Congrès National, représentant de la Présidence.

CONGRÈS NATIONAL
Direction Générale des Services Parlementaires

CERTIFICATION

Celui qui souscrit, Secrétaire Général du Congrès National de l'Équateur, certifie que le projet de LOI ORGANIQUE de la MAISON de la CULTURE ÉQUATORIENNE « BENJAMIN CARRION » a été examiné, approuvé, ratifié en partie dans le texte original et lissé dans une autre, à l'objection partielle de Monsieur le Président Constitutionnel de la République, de la manière suivante :

PREMIER DÉBAT : 08-09-2005
SECOND DÉBAT : 09, 10, 15 et 16-11-2005
APLANISSEMENT À L'OBJECTION PARTIELLE ET RATIFICATION DU TEXTE ORIGINAL : 14-12-2005

Quito, 14 décembre le 2005.

f.) Dr. John Argudo Gravité.

No 2005-23

LE CONGRÈS NATIONAL

Considérant :

Que la culture est patrimoine et identité du peuple équatorien, organisé et reconnu constitutionnellement, comme pluri-culturel et multi-ethnique. La société équatorienne doit prendre part avec équité et égalité la création, la formation et le développement de la culture ;

Que l'article 65 de la Constitution Politique de la République garantit l'autonomie de la Maison de la Culture équatorienne, en déterminant qu'il sera régi par sa loi spéciale, statut organique et règlement ;

Que les activités de la Maison de la Culture équatorienne ont des caractéristiques propres, ce pourquoi il est nécessaire d'envoyer sa Loi Organique, en accord avec les politiques culturelles établies dans les articles 62 et 63 de la charte Fondamentale ;

Que l'article 3, numéraux 1, 2, 3 et 5, de la Constitution Politique de la République établissent comme devoirs primordiaux de l'État le renforcement de l'unité nationale dans la diversité, l'utilisation des droits humains, la défense du patrimoine naturel et culturel du pays, ainsi que la promotion du progrès économique, social et culturel de ses habitants ; et,

Dans l'exercice de ses attributions constitutionnelles et légales, il envoie la suivante,

LOI ORGANIQUE DE LA MAISON DE LA CULTURE ÉQUATORIENNE « BENJAMIN CARRION »

 
Règlement de la Loi du Système National des Archives PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 06 Octobre 2009 03:31

DÉCRET No. 1812

OSWALDO HURTADO LARREA
Président Constitutionnel de la République,

Considérant :

Que pour une meilleure application de la Loi du Système National d'Archives est nécessaire l'émission de normes réglementaires ; et,

Dans l'exercice de l'attribution que lui concède le littéral c) de l'Art. 78 de la Constitution,

Décrète :

RÈGLEMENT DE LA LOI DU SYSTÈME NATIONAL D'ARCHIVES

Mise à jour le Mardi, 06 Octobre 2009 03:52
 
Loi du Système National d'Archives PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mardi, 06 Octobre 2009 03:13

LA CHAMBRE NATIONALE DES REPRÉSENTANTS
L'ENSEMBLE DES COMMISSIONS LÉGISLATIVES


Considérant :

Que les archives et la documentation qu'elles renferment sont Patrimoine de la Nation ;

Qu'il est du devoir de l'État de veiller à la préservation des sources historiques et sociologiques du pays, ainsi que de moderniser et renforcer l'organisation et l'administration des archives ;

Que durant la Conférence Intergouvernementale sur la Création des infrastructures nationales de documentation, bibliothèques et archives, organisée par l'UNESCO à Paris du 23 au 27 septembre 1974, et dans d'autre réunions internationales, l'Équateur s'est compromis à mettre en place un Système National d'Archive ; et,

Dans l'exercice des attributions que lui confère l'Art. 66 de la Constitution Publique de l'État, émet la suivante

LOI DU SYSTÈME NATIONAL D'ARCHIVES

 
Règlement de la Loi de la Culture PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Lundi, 05 Octobre 2009 05:45

No- 1887

LEON FEBRES CORDERO RIBADENEYRA
Président Constitutionnel de la République,

Considérant :

Qu'il est nécessaire de réglementer la Loi de la Culture, pour faciliter son application ; et,

Dans l'exercice des facultés établies dans l'Art. 78, littéraux a) et c) de la Constitution,

Décrète :

LE SUIVANT RÈGLEMENT DE LA LOI DE LA CULTURE

Mise à jour le Lundi, 05 Octobre 2009 05:57
 
Création du Fond de Sauvetage du Patrimoine Culturel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Lundi, 22 Juin 2009 13:56

LOI 82 DU 16 DÉCEMBRE 1987

LE CONGRÈS NATIONAL
LES SÉANCES PLÉNIÈRES DES COMMISSIONS LÉGISLATIVES

Considérant :
Que la ville de Quito constitue une partie du “Patrimoine Culturelle de l'Humanité”;
Que le tremblement de terre de mars affecta la structure de quelques édifices qui sont parties de ce Patrimoine Culturel;
Qu'il est imprescriptible de protéger, conserver et restaurer les biens culturels qui appartiennent à la nation; et,
Qu'à travers la Loi 136, est créé le Fond d'Urgences Nationales, pour attendre les désastres qui occasionnent la destruction des œuvres publiques de caractère national et local.

En exercice de ses attributions constitutionnelles, expédie la suivante:
Loi de Création du Fond de Sauvetage du Patrimoine Culturel

 
Charte de Syracuse sur la Biodiversité PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Lundi, 27 Avril 2009 13:29

Nous, les Ministres de l’Environnement du G8, avec les Ministres de l’Australie, du Brésil, de la Chine, de la République Tchèque et de la Suède en tant que Présidentes actuelles et à venir de l’Union Européenne, ainsi que ceux de l’Egypte, de l’Inde, du Mexique, de la République de Corée, d’Afrique du sud et des Organisations Internationales participant au sommet de Syracuse :

I- Reconnaissant l’importance de la question de la biodiversité comme étant une partie essentielle des discussions du G8, et basée sur « l’Initiative Postdam » et « l’Appel de Kobe pour une Action pour la Biodiversité » ;

II- Reconnaissant l’importance d’un objectif pour 2010, également réitéré lors des sommets du G8 de Heiligendamm et de Hokkaido Toyako, et espérant maintenir cet intérêt pour la biodiversité lors du Sommet de La Maddalena et lors des suivants ;

III- Etant pleinement conscients du rôle clé que jouent la biodiversité et les services rendus à la communauté par les écosystèmes dans le bien-être des individus et dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement ;

IV- Etant dévoués aux trois objectifs de la Convention sur la Diversité Biologique ;

V- Etant très inquiets du fait que la perte de biodiversité et ses conséquences pour les écosystèmes n’affectent la sécurité alimentaire et les ressources en eau, et ne réduisent la capacité de la biodiversité à freiner et à s’adapter au changement climatique, tout en minimisant le développement économique mondial ;

VI- Reconnaissant les efforts substantiels réalisés pour atteindre l’objectif 2010 ;

VII- Rappelant le Plan d’Application du Sommet Mondial sur le Développement Mondial, en notant que les efforts pour réduire de manière significative le taux actuel de perte de biodiversité biologique nécessitera la provision de ressources financières et techniques supplémentaires pour les pays en développement ;

VIII- Reconnaissant le besoin urgent de soutenir et de renforcer les mesures visant à l’identification d’un cadre de travail commun post 2010 ambitieux et réalisable sur la biodiversité, impliquant tous les acteurs et actionnaires pertinents, et basé sur les leçons tirées de l’objectif 2010 ;

IX- Constatant les discussions informelles du Groupe de Travail de Haut Niveau sur l’Avenir des Objectifs Mondiaux pour la Biodiversité, convoqué par la présidence actuelle de la Convention sur la Diversité Biologique à Bonn en Mars 2009 ;

X- Conscients de l’importance et de l’engagement à utiliser au mieux l’opportunité que représente la célébration de l’Année Internationale de la Biodiversité et du Sommet de Haut Niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la Biodiversité en 2010, qui permettent de souligner ainsi le rôle clé de la biodiversité dans les politiques internationales ;

XI- Convaincus de la nécessité de l’achèvement du processus de mécanismes d’exploration visant à améliorer l’interface science-politique pour la biodiversité et les écosystèmes ;

XII- Engagés à faire des investissements dans la biodiversité, ces derniers étant un élément moteur pour surmonter la crise économique, pour promouvoir la création d’emplois et pour générer des bénéfices économiques sur le long terme ;

XIII- Convaincus de la nécessité d’améliorer la compréhension des bénéfices provenant de la biodiversité et des écosystèmes, des coûts entraînés par la perte de biodiversité, ainsi que de la nécessité d’identifier des options politiques efficaces pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité et pour garantir la résistance des écosystèmes ;

Décidons de prendre les mesures suivantes :

Mise à jour le Jeudi, 30 Avril 2009 04:05
 
Déclaration de Guayaquil sur l'archéologie préventive et d'urgence PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Vendredi, 10 Octobre 2008 19:04
DÉCLARATION SUR L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE ET D'«ÉTAT D'URGENCE»
III CONGRÈS ÉQUATORIEN D'ANTHROPOLOGIE ET D'ARCHÉOLOGIE
GUAYAQUIL, ÉQUATEUR, 2008-10-10


Nous soutenons que le patrimoine culturel est un bien d'utilité sociale, dont la garde est la responsabilité inéluctable de l'État. Par conséquent, nous rappelons que l'État, à travers le Système National de la Culture, doit diriger la poursuite de cet objectif, sans que cela n'exclue pour autant la participation active de tous les secteurs et segments de la société, puisque le propriétaire authentique de ce patrimoine est le Peuple Équatorien.

Le patrimoine culturel a un caractère exceptionnel, raison pour laquelle il ne doit pas être considéré en tant que marchandise, ni être la base d'activités à gain commercial.

Il est dans le devoir de l'État, et un impératif national d'assumer l'obligation de préserver, étudier et diffuser la connaissance du Patrimoine Culturel de la Nation.

Considérant que la pratique de l'archéologie de contrat a prouvé être hautement nuisible pour l'intégrité et la préservation du patrimoine, dans la mesure où elle répond à des intérêts privés et non collectifs, il est urgent que l'État assume son entière responsabilité telle qu'exprimée dans la Constitution Politique de la Nation.

L'Archéologie Préventive et d'"État d'Urgence" doit avoir comme but la contribution à l'explication du processus historique constitutif de la Nation, dans l'objectif de transformer la société équatorienne.

En référence aux points énonces ci-dessus, les archéologues ainsi que les anthropologues réunis dans ce Congrès, recommandons vivement:
  1. La création d'une infrastructure publique afin de mener à bien une archéologie préventive et d'"état d'urgence" adéquate.
  2. La formation de cadres professionnels pertinents ainsi que des programmes académiques nécessaires.
  3. L'établissement de standards et procédures publiques qui prennent en compte le processus allant de l'étude du patrimoine culturel jusqu'à sa divulgation.
  4. Définir les normes qui garantissent le cycle complet du processus, depuis le registre du patrimoine jusqu'à sa divulgation. Dans ce cadre, il convient d'établir les étapes de définition des lignes directrices destinées à atteindre des protocoles standarisés pour le patrimoine culturel latinoaméricain.
  5. Nous considérons hautement recommendable que la pratique archéologique prenne en compte et incorpore le point de vue et les intérêts des communes locales, tout en les rendant actrices de tout projet guidé par la préservation et l'enrichissement de la diversité culturelle du pays, en accord avec l'esprit de l'article 57, numéral 13 de la Constitution.
  6. Dans la mesure du possible, la réalisation du travail d'archéologie préventive devra être menée à bien par des spécialistes nationaux.
  7. Dans le but de former ces spécialistes, nous recommandons l'établissement d'accords de collaboration avec les différents pays de la région afin de créer et ensuite renforcer les cadres de la recherche nécessaires à la garantie du sauvetage et la mise en valeur du patrimoine national.
Fait à Guayaquil, (Équateur), le 10 octobre 2008
Mise à jour le Mercredi, 12 Novembre 2008 19:30
 
Constitution du Réseau des Villes dont les Centres Historiques sont déclarés Patrimoine Culturel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Mercredi, 25 Juin 2008 13:34
LES MAIRES DES VINGT-DEUX VILLES DONT LES CENTRES HISTORIQUES ONT ÉTÉ DÉCLARÉS PATRIMOINE CULTUREL DE L'ÉTAT

Considérant:

Que: la dégradation ou la disparition d'un bien du patrimoine culturel constitue un appauvrissement néfaste du patrimoine de tous les peuples du monde.
Que: selon les prises en considération de la Convention sur la Protection du Patrimoine Mondial, Culturel et Naturel célébrée à Paris le 17 octobre au 21 novembre 1972, il est mentionné que les conventions, recommandations et résolutions internationales existant en faveur des biens culturels démontrent l'importance que la conservation de ces biens uniques et irremplaçables revêt pour tous les peuples du monde, quelque soit le pays auquel ils appartiennent.

Que: les villes dont les Centres Historiques ont été déclarés Patrimoine Culturel de l'État par l'Institut National du Patrimoine Culturel à travers les Accords Ministériaux ou par mandat légal d'après l'Art. 7 de la Loi du Patrimoine Culturel doivent trouver des mécanismes pour la Préservation du Patrimoine Architectural et Urbain.

Que: en tant que villes possédant des Centres Historiques déclarés Patrimoine Culturel d'État, il est nécessaire de les intégrer et les relier dans un système de Villes du Patrimoine pour favoriser l'échange d'expériences, coordonner des actions, exécuter des plans, des programmes et des projets de façon plannifieé et coordonnée.

Que: dans le II Atelier de Préservation et Développement de Villes Déclarées Patrimoine Culturel de l'État, organisé par l'Institut National du Patrimoine Culturel, réalisé les 30 et 31 janvier 2008, une des recommandations avait déterminé le besoin de conformer un Réseau de Villes dont les Centres Historiques ont été déclarés Patrimoine Culturel de l'État.

Que: La Loi Organique du Régime Municipal, dans son Art. 2, signale que "chaque mairie constitue une personne juridique de droit public, au patrimoine propre et en capacité de réaliser les actes juridiques nécessaires à l'accomplissement de ses fins, dans la forme et conditions déterminées par la Constitution et la loi".

Que: La Loi Organique du Régime Municipal signale dans son Art. 11 qu'il revient à la Mairie, dans l'accomplissement des objectifs qui lui sont essentiels, de satisfaire les besoins collectifs des environs, en particulier les dérivées de la cohabitation urbaine dont la prise en charge ne relève pas d'autres organismes gouvernementaux. Étant les objectifs essentiels de la Mairie, conformément à cette Loi: 1.- Assurer le bien-être matériel et social de la collectivité et contribuer au développement et protection des intérêts locaux; 3.- Accroître l'esprit de nationnalité, le civisme et la fraternité entre associés, afin d'aboutir à un progrès croissant et à l'unité insoluble de la Nation; et, 4.- Promouvoir le développement économique, social, environnemental et culturel au sein de leur jurisdiction.

Il découle du paragraphe précédent et des prises en considération antérieures que la création de ce Réseau remplit les objectifs essentiels des Mairies, et par conséquent, en usage de leurs attributions, les Mairies des Vingt-deux villes dont les Centres Historiques ont été déclarés Patrimoine Culturel de l'État.

Accordent:
 
Réorganisation de l'INPC en tant que dépendance du Ministère de Coordination du Patrimoine PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Jeudi, 12 Juin 2008 21:07
Registre Officiel nº 1094

Rafael Correa Delgado
Président Constitutionnel de la République

Considérant:
Que l'article 3 de la Constitution Politique de la République dispose que la défense du patrimoine culturel du pays et la promotion du progrès culturel de ses habitants sont un devoir primordial de l'État;

Que l'Institut du Patrimoine Culturel a été créé par Décret No. 26000 du 9 juin 1978, publié dans le Registre Officiel No. 618 du 29 des mêmes mois et année, ;

Que la lettre b de l'article 17 de la Loi de Modernisation de l'État, de Privatisations et de Prestation de Services Publics de la part de l'iniciative privée dispose que le Président de la République aura la faculté d'émettre des dispositions normatives de type administratif dans le domaine du Gouvernement Central afin de réorganiser des entités publiques ne fournissant pas un service efficace et opportun aux demandes de la société;

Vu l'office No. MCPNC-DM-OO 895 du 9 mai 2008 du Ministère de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel; et,

Dans l'exercice de ses attributions constitutionnelles et légales, en particulier de l'article 164, article 171 numéro 9 de la Constitution Politique de la République; article 17 de la Modernisation de l'État, des Privatisations et Prestation de Services Publics de la part de l'Inititative Privée, les clauses h) et i) de l'article 11 du Statut du Régime Administratif de la Fonction Éxécutive,
Mise à jour le Jeudi, 12 Juin 2008 21:08
 
Déclaration de l'État d'Urgence dans le secteur du Patrimoine Culturel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Jeudi, 12 Juin 2008 20:47
Registre Officiel nº 816

Rafael Correa Delgado
Président Constitutionnel de la République

Considérant:
Que le patrimoine culturel de l'État équatorien, son entretien, son infrastructure et ses conditions de sécurité se trouvent souvent menacées par différents facteurs environnementaux et anthropiques, tels que l'abandon, la négligence et le manque de protection physique, légale, et de mécanismes de sécurité, qui le mettent en état de risque et de disparition, diminuant ainsi le richesse et la diversité des biens culturels du pays. Situation qui requiert être affrontée par le biais de réponses immédiates sous les différents aspects qui garantissent leur protection et leur conservation adéquate;

Que l'Institut National du Patrimoine Culturel ne compte que sur l'inventaire actualisé du patrimoine culturel de l'État équatorien, et que les outils techniques juridiques qu'il possède, ainsi que les ressources financières limitées lui étant attribuées, ne lui permettent pas de remplir son engagement de protection du patrimoine. Raison pour laquelle le patrimoine culturel en tant qu'institution à échelle nationale requiert être renforcée, unifiée, reformulée et restructurée, afin d'arriver á une conservation, un usage et un contrôle adéquats des biens du patrimoine du pays;

Que les personnes naturelles et juridiques, publiques ou privées, organisations, communautés, entités et institutions de nature diverse assumant des fonctions de protection et de garde du patrimoine culturel, ne disposent très souvent que de dispositifs de sécurité et de ressources techniques et financières inadéquates et insuffisantes à l'accomplissement des normes et exigences correctes, et qu'elles requièrent de la mise en place de celles-ci pour garantir leur conservation et protection.

Que le 13 octobre 2007; le patrimoine culturel de l'Équateur a souffert une grave atteinte, du fait de la disparition de la pièce connue sous le nom de "Ostensoir de Riobamba", une des oeuvres d'importance majeure du corpus de biens culturels du Pays, en plus des vols permanents de pièces archéologiques, d'art colonial et républicain des églises, couvents, musées et autres établissements culturels, qui peuvent engendrer une grave commotion interne du fait de la perte de ces éléments de l'identité nationale;

Que par office MCPNC-DM-0000408 du 29 octobre 2007, le Ministre de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel a sollicité au Président de la République la déclaration de l'état d'urgence dans le secteur culturel et du patrimoine dans tout le territoire national; raison pour laquelle il a sollicité les ressources qui seront appliquées au Fonds d'Épargne et Contingences;

Dans l'exercice des attributions que lui confèrent les articles 180 et 181 de la Constitution Politique de la République,
Mise à jour le Jeudi, 17 Juillet 2008 21:07
 
Déclaration de l'État d'Urgence dans le secteur du Patrimoine Culturel PDF Imprimer Envoyer
Écrit par Gaëtan Juillard   
Jeudi, 12 Juin 2008 20:36
Registre Officiel nº 816

Rafael Correa Delgado
Président Constitutionnel de la République

Considérant:
Que le patrimoine culturel de l'État équatorien, son entretien, son infrastructure et ses conditions de sécurité se trouvent souvent menacées par différents facteurs environnementaux et anthropiques, tels que l'abandon, la négligence et le manque de protection physique, légale, et de mécanismes de sécurité, qui le mettent en état de risque et de disparition, diminuant ainsi le richesse et la diversité des biens culturels du pays. Situation qui requiert être affrontée par le biais de réponses immédiates sous les différents aspects qui garantissent leur protection et leur conservation adéquate;

Que l'Institut National du Patrimoine Culturel ne compte que sur l'inventaire actualisé du patrimoine culturel de l'État équatorien, et que les outils techniques juridiques qu'il possède, ainsi que les ressources financières limitées lui étant attribuées, ne lui permettent pas de remplir son engagement de protection du patrimoine. Raison pour laquelle le patrimoine culturel en tant qu'institution à échelle nationale requiert être renforcée, unifiée, reformulée et restructurée, afin d'arriver á une conservation, un usage et un contrôle adéquats des biens du patrimoine du pays;

Que les personnes naturelles et juridiques, publiques ou privées, organisations, communautés, entités et institutions de nature diverse assumant des fonctions de protection et de garde du patrimoine culturel, ne disposent très souvent que de dispositifs de sécurité et de ressources techniques et financières inadéquates et insuffisantes à l'accomplissement des normes et exigences correctes, et qu'elles requièrent de la mise en place de celles-ci pour garantir leur conservation et protection.

Que le 13 octobre 2007; le patrimoine culturel de l'Équateur a souffert une grave atteinte, du fait de la disparition de la pièce connue sous le nom de "Ostensoir de Riobamba", une des oeuvres d'importance majeure du corpus de biens culturels du Pays, en plus des vols permanents de pièces archéologiques, d'art colonial et républicain des églises, couvents, musées et autres établissements culturels, qui peuvent engendrer une grave commotion interne du fait de la perte de ces éléments de l'identité nationale;

Que par office MCPNC-DM-0000408 du 29 octobre 2007, le Ministre de Coordination du Patrimoine Naturel et Culturel a sollicité au Président de la République la déclaration de l'état d'urgence dans le secteur culturel et du patrimoine dans tout le territoire national; raison pour laquelle il a sollicité les ressources qui seront appliquées au Fonds d'Épargne et Contingences;

Dans l'exercice des attributions que lui confèrent les articles 180 et 181 de la Constitution Politique de la République,
Mise à jour le Jeudi, 17 Juillet 2008 21:08
 
Mesures de base au sujet des biens culturels mis en vente sur Internet PDF Imprimer Envoyer
Écrit par INTERPOL   
Mercredi, 11 Juin 2008 21:46
Compte tenu du fait que les biens culturels constituent un témoignage unique de la culture et l'identité de chaque peuple et qu'il s'agit de biens irremplaçables pour leur futur, INTERPOL, l'UNESCO et l'ICOM voient avec inquiétude l'augmentation actuelle du trafic illicite des biens en question. Tel que l'a confirmé une enquête récemment menée par INTERPOL dans 56 états membres en particulier, il est mondialement reconnu que le trafic illicite d'objets culturels par le biais d'Internet est un problème très grave et de plus en plus grand, aussi bien pour les pays "d'origine" (où les vols ont lieu), que pour les destinataires.

Il est bien connu que l'importance, l'origine et l'authenticité des biens culturels qui sont mis en vente sur Internet varient considérablement. Quelques-uns d'entre eux possèdent une valeur historique, artisitique ou culturelle, d'autres non; leurs origines peuvent êtres licites ou illicites; et quelques-uns sont originaux, tandis que d'autres sont des faux. La plupart des pays manquent des moyens nécessaires pour examiner toutes les ventes qui se réalisent sur Internet ou pour enquêter sur les offres douteuses. Mais tous les pays devraient essayer de réponde au trafic illicite de biens culturels sur Internet par l'adoption des mesures adéquates.
Mise à jour le Mercredi, 11 Juin 2008 21:48
 
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