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Écrit par Catherine Lara   
Dimanche, 05 Avril 2009 21:54
Ce week-end, le quotidien El Telégrafo consacre  une section à la relation difficile existant entre culture, recherche et médias dans le pays, par le biais d'une plainte face au manque de suppléments culturels dans la presse ("La cultura, ¿última rueda del coche?"), ainsi qu'une interview à Roberto Follari, professeur de Sciences Politiques à l'Université de Cuyo (Mendoza, Argentine). Autant de réflexions tout particulièrement éloquentes dans le cas de l'archéologie en Équateur -tel qu'on peut l'apprécier dans cet espace-même-, mais aussi parce que l'archéologie est une discipline très étroitement liée aussi bien à la Culture qu'à la recherche.

Follari se base sur un fait largement accepté: bien que les médias et la recherche soient des espaces de production et diffusion des idées, ceux-ci cohabitent au beau milieu d'un décalage permanent, point développé plus en détail parEl Telégrafo dans sa plainte face à la quasi-inexistence de suppléments culturels dans les grands moyens de communication.

Par conséquent, c'est en tant que membre du milieu de la recherche lui-même que Follari fait appel à ses collègues à sortir du confort de leur monde, et à faire un effort pour formuler aussi leurs idées dans un langage médiatique, une forme d'expression différente du langage académique, mais non moins riche. En effet, les médias jouent un rôle de plus en plus décisif dans la formation de la mentalité sociale.

Si l'on s'en tient toujours à l'argumentation de Follari, ce travail des chercheurs contribuerait en outre à un développement sain des médias, tout en minant la passivité que ces-derniers engendrent généralement chez le public, et que les chercheurs eux-mêmes dénoncent, tel qu'on peut l'observer dans l'article mentionné ci-dessus au sujet du manque de suppléments culturels dans le pays. Processus complexe qui exige en plus d'être accompagné par un front éducatif destiné à promouvoir un esprit critique dans la perception de l'information au sein de la société. Dans ce même ordre d'idées, Follari souligne que l'université est un espace idéal dans le développement de cette rencontre nécessaire entre journalistes et scientifiques.

Lire l'article "La cultura, ¿última rueda del coche?" dans El Telégrafo
Lire l'interview à Roberto Follari dans El Telégrafo
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Mise à jour le Jeudi, 17 Septembre 2009 10:28
 

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